14.12.05

R.A.S

2079

Le mouvement Istrataniste était dans un état déplorrable.
Les membres disparaissaient peu à peu.
Irma Istratanovla n'avait plus de force pour se battre pour les non-cytoyens, elle s'éssouflait car il n'y avait plus assez de jeunes pour faire avancer les choses. Son fils, Istratant (à la mémoire de son grand-père), décidait de devenir citoyen. Irma ne savait plus quoi faire, surtout que son mouvement était maintenant conssidéré comme terroriste.

*

Istratant avanca, après une bonne demis-journée d'attente dans la file de l'administration de ressencement d'état civil.
Nom: Ventouce
Prénom:Clovis
Il précisa avoir été abandonné à la naissance par ses parents. Élevé hazardement dans les landes des Slamuits, ils désirait participé à Ouékoumène...
Le guichetièrre lui souriait en lui tendant sa fiche d'état civil. Il pouvait maintenant obtenir une demande de candidature à Ouékoumène...
Clovis Ventouce était prèsque un citoyen.


*

Clovis mis cinq ans à obtenir un numéro de participation à Ouékoumène.
Pendant ce temps, il éssaya de mettre au point un projet à très long tèrme. Il pensait à son grand-père et son combat. Tout deux avait disparut aujourd'hui et ce qui restait de l'Istratanisme n'avait rien à envier. Le mouvement était hors-la-lois.
Clovis voulais faire quelque chose. Mais il ne savait pas encore comment s'y prendre...

*

Il sortit du batiment d'administration de cytoyenneté avec son certificat de participation.
Il sortit un vieux carnet de papier et inscrivit, comme une sorte de pensée...

Ouékoumène, par ce qu'il est question de nous tous !

Il relut sa phrase, rayat quelques mots.

Ouékoumène, par ce qu'il est question de vous !

En dessou; il notait très doucement : Ouékoumène, V.3.
Il soulignat le tout, déchirat la feuille de papier et la jetta dans la rue, un peu excédé.
Il pris la dirrection du foyer d'acceuil et derière lui, un drone de netoyage urbain ramassait le bout de papier et disparut dans une trappe du batiment d'administration de cytoyenneté.

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Loïc s'occupait de la chaîne de réparation des machines O&NET. Ces machines effectuaient les taches les plus ingrattes de la citée. Il ne savait pas pourquoi un série entière d'appareils du batiment d'administration ne fonctionnaient plus correctement. Au lieu d'agir selon leur "ordre" ou programmes interne; elle s'étaient soudainement mise à improviser. Ce qui perturba une autre série de machine et cela sur plus d'une dixaine de chaînes.
Les appareils ne faisaient plus seulement ce pourquoi il étaient programmé mais, s'entraidaient. Loiïc, écrivat sur son registre de controle, ce jour là:
R.A.S.

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