23.9.06

Me disais-je alors!

J'aurais pus naître en Allemangne, mais cela est plus proche du fantasme générationel que de la réalité. J'aurais pus naître à Madagascar, mais mes parents ne m'en ont pas donnés le temps; ma famille en aurait été honoré. J'aurais pus naître en Afrique du Sud, un pays qui m'aurais permis d'avoir la certitude de n'avoir été construit que par ma propre révolution intérieure. J'aurais pus naître à l'île Maurice, et même quelque part dans mon patrimoine, je crois que j'aurais pus m'y faire. Je m'y serais certainement détourné, aux écoutes de mes deux auteurs préférés, lors de mon adolescence; De Chazal et Baudelaire... Ces Mascareignes, ces îles, n'ont même pas étés mon berceau réel. Je suis né en Guadeloupe.

Plus proche du rêve américain, de ces deux oreilles qui m'ont portées pendant mon enfance; mes parent me transportaient à Disneyland lors de leurs vacances; qui devinrent les miennes. Je n'avait pas idée... je n'avais pas idée... de la dureté de mes origines. Ma langue, ma culture, mes racines. Ces mots ne valaient rien dans mes périples aux Mascareignes, durant mon enfance et mon adolescence. Tous ce que je sais maintenant, c'est que les maux sont les seuls origines de ma pensée, de mes désirs de penser par moi même. Avec comme radeau, les écumes les plus incolores de la France, je débarquais dans ce pays avec l'un des plus impalpable des idéaux: le désir d'apprendre à réfléchir sur notre monde et sur nous-même.

Je me suis hélas redut compte que maintenant il n'était plus question de croire en cette douce euphorie. Car, l'ivresse offerte par la possibilité d'être un être qui pense et réfléchis par lui-même et par là même apporte et contribue à une coalition humaniste, n'est pour moi aujourd'hui qu'un cris dans la nuit la plus obscure, celle de la quête de semblables; d'un peuple; d'un genre humain qui à ma connaissance n'a jamais cessé d'exister.

J'aurais pourtant pus naître, qu'un être perdus sur les rive de n'importe qu'elle pays, m'eut mis au monde. J'ai aussi été protégé et préservé de ce fléaux m'a t'on appris à l'école républicaine. J'aurais pus naître et même ne pas m'en être rendu compte jusqu'au jour ou j'ai rencontré Istratant.

Me regardant dans le miroir un de ces matin là; je me suis dit:
-Maintenant Ergosum Oekoumene.
- Maintenant, Je suis le peuple qui émerge.
- Maintenant, je suis Isratant Slamuit, et j'obtiendrais une révolution dans ce pays. Sinon dans mon âme, et celle des autres qui m'entoures. J'obtiendrais, la possibilité, pour chacun d'avoir la possibilité de proclamer ce qu'il pense.
Et en tant qu'Istratant, je me devait pendant quelques temps, d'apprendre certaines méthodes. C'est pour cela, que je partirais faire mes études en France; pays des droits de l'hommes, à Paris, qui plus est; ville des villes du monde et de la diversité culturel et de l'ouverture des nations.

Un jour, dans mon appartement, la vision démesurée de mon orgueil m'explosa à la figure. L'asymétrie des carreaux de ma salle de bain me projeta sur le seuil de mon faux plafond. Jamais je n'aurais crus voir les portes de la perception à ce point. Je ne déprimait plus devant ce monde, je n'avait simplement plus d'illusions. J'avais je crois grandi. Et je décidait; comme je l'avait déjà fais dans des moment désespérés comme celui ci, d'agir et de ne pas me tromper quand à mon future; alors déjà lancé sur une route de travestissement.

Je n'était pas un capitaliste, je n'était pas un intellectuel, je n'était pas un ouvrier; mais qu'étais-je?

Un révolutionnaire dans l'âme, me disais-je alors!