23.9.06

Franck Wond se déléctait de ce spectacle.

Sur les archives de Ouekoumédia Franck observait ce qu'il voulait le plus au monde. La voluptée des courbure d'un juppon qu'il ne pouvait qu'imaginner; m'ai qu'il n'aurrais jamais entre ses propre caresses. Franck avait découvert le fichier d'Estelle.

Il demandat alors sa muttation à Paris.

Le message Podcstomédia qu'il avait recus par erreur du ministère de la protection territorialle lui aait pourtant donner une nouvelle mission, composée de diverses étapes. Découvrir qui était CETTE Estelle, ET la rencontrer. Mais il se doutait qu'elle ne lui ppartiendrait qu'avec l'appuis de certain sacrifices... Il était dors et déjà près à tout pour cela.

Franck était l'homme qui devait gagner l'estime...

Me disais-je alors!

J'aurais pus naître en Allemangne, mais cela est plus proche du fantasme générationel que de la réalité. J'aurais pus naître à Madagascar, mais mes parents ne m'en ont pas donnés le temps; ma famille en aurait été honoré. J'aurais pus naître en Afrique du Sud, un pays qui m'aurais permis d'avoir la certitude de n'avoir été construit que par ma propre révolution intérieure. J'aurais pus naître à l'île Maurice, et même quelque part dans mon patrimoine, je crois que j'aurais pus m'y faire. Je m'y serais certainement détourné, aux écoutes de mes deux auteurs préférés, lors de mon adolescence; De Chazal et Baudelaire... Ces Mascareignes, ces îles, n'ont même pas étés mon berceau réel. Je suis né en Guadeloupe.

Plus proche du rêve américain, de ces deux oreilles qui m'ont portées pendant mon enfance; mes parent me transportaient à Disneyland lors de leurs vacances; qui devinrent les miennes. Je n'avait pas idée... je n'avais pas idée... de la dureté de mes origines. Ma langue, ma culture, mes racines. Ces mots ne valaient rien dans mes périples aux Mascareignes, durant mon enfance et mon adolescence. Tous ce que je sais maintenant, c'est que les maux sont les seuls origines de ma pensée, de mes désirs de penser par moi même. Avec comme radeau, les écumes les plus incolores de la France, je débarquais dans ce pays avec l'un des plus impalpable des idéaux: le désir d'apprendre à réfléchir sur notre monde et sur nous-même.

Je me suis hélas redut compte que maintenant il n'était plus question de croire en cette douce euphorie. Car, l'ivresse offerte par la possibilité d'être un être qui pense et réfléchis par lui-même et par là même apporte et contribue à une coalition humaniste, n'est pour moi aujourd'hui qu'un cris dans la nuit la plus obscure, celle de la quête de semblables; d'un peuple; d'un genre humain qui à ma connaissance n'a jamais cessé d'exister.

J'aurais pourtant pus naître, qu'un être perdus sur les rive de n'importe qu'elle pays, m'eut mis au monde. J'ai aussi été protégé et préservé de ce fléaux m'a t'on appris à l'école républicaine. J'aurais pus naître et même ne pas m'en être rendu compte jusqu'au jour ou j'ai rencontré Istratant.

Me regardant dans le miroir un de ces matin là; je me suis dit:
-Maintenant Ergosum Oekoumene.
- Maintenant, Je suis le peuple qui émerge.
- Maintenant, je suis Isratant Slamuit, et j'obtiendrais une révolution dans ce pays. Sinon dans mon âme, et celle des autres qui m'entoures. J'obtiendrais, la possibilité, pour chacun d'avoir la possibilité de proclamer ce qu'il pense.
Et en tant qu'Istratant, je me devait pendant quelques temps, d'apprendre certaines méthodes. C'est pour cela, que je partirais faire mes études en France; pays des droits de l'hommes, à Paris, qui plus est; ville des villes du monde et de la diversité culturel et de l'ouverture des nations.

Un jour, dans mon appartement, la vision démesurée de mon orgueil m'explosa à la figure. L'asymétrie des carreaux de ma salle de bain me projeta sur le seuil de mon faux plafond. Jamais je n'aurais crus voir les portes de la perception à ce point. Je ne déprimait plus devant ce monde, je n'avait simplement plus d'illusions. J'avais je crois grandi. Et je décidait; comme je l'avait déjà fais dans des moment désespérés comme celui ci, d'agir et de ne pas me tromper quand à mon future; alors déjà lancé sur une route de travestissement.

Je n'était pas un capitaliste, je n'était pas un intellectuel, je n'était pas un ouvrier; mais qu'étais-je?

Un révolutionnaire dans l'âme, me disais-je alors!

15.9.06

L'histoire d'Istratant

Istratant Slamuit à 18 ans venait d'abandonner sa femme et ses deux enfants à une révolution culturelle.
Il traverssa la frontière Espagnole c'elle d'au dessu de l'Algérie et du Maroc, puis gagna les montagnes d'en face; les Pyrénées.
Le temps continuait à être très chaud et le soleil était brûlant. Le soir même, Istratant avait atteind Lourde, et comme un violent orage éclatait, il passa la nuit dans une grange abnadonée.
Le landemain, il se remettait en marche avant l'aube. Ie se rabattit ves l'est; évita Carcassonne, franchit ce qui fût le Viaduc de Millo et pénétrat dans le pays des futures Slamuits.
Il venait de faire plus de sept-cent kilomettres d'une traite. La faim le tiraillait. Il n'avait pas un copeque en poche.
Il erra encore deux jours sur les côtes arrides. Rôdant le soir autour des usines alimentaires, mais l'aboiement des alarmes infrarouges le faisait rentrer sous bois. Un soir pourtant il parvint à traire une vache dans sa chaussure montante et bût goulûment ce chaud lait écumeux. Jusque là, i ln'avait fait que brouter des touffes de menthe. Il avait mêm trouver quelques carottes et devait s'en souvenir longtemps. Des paquet de neiges envoyer par le ciel en cadeaux à la saison durcissaient à l'ombre des bateaux échoués sur la côte marécageuse.

Demain, quand l'aurore avec ses doigts de roses entr'ouvrira les portes dorées de l'orient

et que les chevaux du soleil, sortant de l'onde amère, répandront les flammes du jour pour chasser devant eux toutes les étoiles du ciel, nous reprendrons, mon cher Nicolas, l'histoire de vos malheurs.

...
Le rêve fût très long.
...
La nuit arrivait tardivement en janvier. A peine était-elle là, qu'elle disparaissait dans sa révolution mysterieuse.
Les rues étaient sombres quand Nicolas sortit du camion. Cette nuit lui plut ; il lui tardait d'aborder quelque ruelle obscure et déserte pour y méditer à son aise et pour que le philosophe posât le premier appareil sur la blessure du poète. La philosophie était du reste son seul refuge, car il ne savait où loger. Cette vue raviva les écorchures de son amour-propre ; il s'enfuit. Dans l'amertume de sa mésaventure dramatique, tout ce qui lui rappelait la fête du jour l'aigrissait et faisait saigner sa plaie. Il était toujours à sa recherche.

Il se dirigeait vers le premier pont de la zone désafectée de Néo-Spartiate, là ou les jeunes passent leur initiation. Au millieu de l'édifice, un voiture à combustion, arrivait en trombe devant lui. Trois jeunes hommes en sortaient.

- Alors hiboux, tu promenne ta peau sur notre territoire.

- Non, je veux juste traversser.

- Va falloir payer où bien ont te plume sans te demander ma chouette.

- Arretter, je n'ai pas grand chose.

- On s'en fout nous, ton pas grand chose peut-être une oasis pour nous autre. Il nous rèste 9 jours à gratter. Nous, ont est les netoyeurs. Ceux qui n'ont pas le droit de survivre, et bein c'est nous qui les chattions ceux là. Té qui d'abord.

- Je viens de Ouékoumène, je cherche quelqu'un.

- De Ouékoum!!!, pipo mon flutiste. T'es pas d'la bande des fourvoyeurs toi ?

- Non, je doit toruver quelqu'un, Istaratant Slamuit.

- Istratant tu veux dire.

- Oui.

- Tu lui veux quoi.

- Je dois le voir.

- C'est con, il est mort ton Istratant.

Un des jeune homme s'approchait de Nicolas. Il fit mine de lui porter un coup de pied à la cheville mais esquivat son mouvement pour porter d'un traie sa massue de main sur le visage de Nicolas contre le pare-choc de la voiture.
Nicolas sombra.
A ce moment; dans le ciel de Néo-Spartiate, à quelques kilomettres, l'expulssion des gaz toxique de la citée fît une gerbe explosive semblable à une aurrore boréale, mais là, l'on eu pu dire une aurore Mediteranéenne. Rouge uniquement. Le matin se levait. L'aurore donnait à la main du jeune homme recouverte de sang, l'illusion d'une rose parfaite.

DORS BIEN NICOLAS

En un clin d'oeil tout fut prêt pour exécuter l'idée de Gustave. Sur le camion à propulssion magnétique, la marchandise était fin prète. Les variétées, les senteurs, les textures, tout était catalogué, on se serrait crus dans les archives d'une école de propagande audiovisuelle. Ce camion, hélas reppartait vide, sinon emplie quelque pare d'un passager clandestin. Un de ces rares à faire le voyage vers le fournisseur, et non pas vers l'eldorado.
L'agent de controle des marchandise s'approchat du registre d'assurance de la cargaison.

- Gustave Ontario, vous aller à Néo-Spartiate ?
- Oui monsieurs, j'vais voir du pays.
Il sortit sa carte de citoyens que le controleur avait demander par un geste de la main sans même quitter du regard la liste minutieuse.

- Et vous rammenner quoi ?

- En accord avec le Ministere du Commerce Prospere, une cargaison d'algues Spartiates.

- D'accord, vous êtes en rêgles mais sachez...

- Oui je sais; aucune assurance ne me couvre en dehors de la ligne qui se trouve là.

A une centaine de mettre, un mur de brume cachait sur huit cent mettre le bouclier anti polution de la cité Ouékoumène. Des terres en friche on appercevait un dôme de six cent mettre d'altitude; une sphère protégant la citée sur douze kilomettre de diametre.

Le camion disparaissait dans la bruine.
Nicolas, dont seuls les yeux apparaissant dessinées par un raie de lumière due à un morceau d'algue luminécente, avec le reguard soutenu d'un évadé qui cherche le moyen d'oublier qu'il doit absolument évitter d'être attraper. Les sphères ovoides aux insinuation félines, déplorait doucement mais lourdement une inclinaison, une capitulation. La fatigue prenant ca et la par enclave sur son visage son empire docile, l'embrassa d'une chaleure qu'il n'avait encore découverte. Il avait enfin réussit quelque chose d'impossible.

DORS BIEN NICOLAS.

Nicolas s'addonnait à la flannerie...

Dans les cagettes des standes d'algue du sud; les pancarte promulgant la fabrication d'origine slamuit était devenue un atoue commerciale. Les algues; danrées de plus en plus à la mode était l'embroisie, le nectare offere par Mercure aux privilégié citoyens de Ouékoumène. De cette herbe autrefoie interdite il faissaie, pudding, bain, masques, flan, sauces, et autre divertissement cullinaires.
La bonne vieille doctrine, n'avait jamis eu autant de sens. Si quelqu'un est près à payer quelque chose; fais lui payer le double du prix; si il accepte; tente de multiplier par 100 le prix et tu créera un marcher; d'autant plus si le produit est rare et à une origine exotique. Donc, les algues; effectivement procuraient au citoyens des vagues d'euphorie contenue; ils adoraient cela; surtout lors de metting sociale, ou bien de réunion d'entreprise. Car l'algue, de manirère générale, avait la qualité, de ne pas être repérée. C'était le nouveau chic de la nutrition extrat naturel. Par la, après les décades de polution; seule une agriculture léthale dominait le marché. Mais l'algue, éternelle génératrice de vie; avait les qualitées gustatives et nutritionelles des meilleurs flans façon grand-mère; il y en avait pour tout les gouts. Vanille, caffé, miel, rumsteak. Toutes les saveurs naturels et attrayantes avant trouver un substitut dont seul les SLAMUITS avait la recette.
Nicolas martchait entre les ettallages, frollant les cagettes, s'hummectant les odeure, se souvenant de son enfance et des senssation de l'algue fraiche. Vieux souvenir; plus proche du rêve que de la senssation synaptique expérimentée.
Incognito, mais toujour à l'affut, le jeune homme avancait avec sa lourde infamie; il devait constament se cacher le visage, persuader d'etre laid; et qui plus est expressivement significatif de la plus affirmée et igénue bettise. C'était là son seul "petit" complexe. Hilare à tout moment, ne sachant jamais se tenir face à des inconue; ni même devant des proches ou connaissances. Nicolas admettait son obsession avec la ferveur d'une none devant un éclaire au chocolat, se disant que c'était la dernière foie.

Gustave arrivait, comme chaque matin, avec deux heures de retard. Pour lui, il ne suffisait pas d'être là si tôt; il suffisait de se présenter au bon moment; le premier client portant toujour chance ou ombrage au commerce du jour; il ne voulait admettre d'horizon à sa proffession que dans son indépendence la plus totale. C'était une sorte d'idéaliste de la vente à l'éttallage.
Alors qui disposait sur les trotoir de zinc sa cargaison toute fraiche d'algues Spariate (la variétée la plus fine car la plus inconnue), Il appercu Nicolas, badinant quelques scènes de jeune homme en detresse.

- Oyé du trotoire, faite gaffe mon mec, à la potence de votre choix !
Bizarement, mais prestement, Nicolas ne pu s'empêcher de se détourner de ses obscures tortures vaniteuses.

- Vous avez quoi d'bo mon terroriste. Disait Nicolas sans même se rendre compte qu'il parlait à un contrebandier.

- Ola, du bateau, avant d'ammarré sur mes rive, va falloir que t'écoppe ton entonoire retractable.

Gustave n'aimait pas les inssinuation en publique. Même véridique, il ne voulait pas avoir l'aire d'un homme ordinaire cappable de commettre le pire.

- Ben jvoulais juste savoir c'qui vous...

- Stop mon ptit père, si tu veux parler cette langue adresse toi à tes compères citoyens, il ferrons semblant d'embouteiller ton argot en te faisant mousser ton contenu.

- Ok, comment vous parler alors. Nicolas ce sentait tout à coup le pouvoir de discutter avec cet homme. Il lui avait simplement fait comprendre qu'il était franc, cela en moins de trois minutes.

- Bon, tu veux quoi, tu veux macher, gobber, rumminer, digérer (c'est pas dis que t'y arrive ! ), ou bien tu veux simplement faire la finne gueulle et regarder sans être interrompue dans ton ignorance ptit fère.

- J'dirais qu'en fait, je cherche un moyen de contacter les SLAMUITS.

- Mais, c'est k't'es pas finot mon dindon, et en plus tu crois qu'en t'pointant sur tes s'melles de nano-casse moi l'cul tu vas m'embobinner! Non, non, non, tu joue pas dans ta cours mon gaillare. Si je peux me permettre mon gignole, la foire aux bidons vides c'est dans les frigo de la commission de conssomation.

- Nan, pardon, je cherche un moyen de partir quelques temps à Néo-Spartiate.

- Ben, en voila un qui veux prendre des ptite vacances près d'la mère. T'es comme Pollux toi, tu crois que ton père c'est un dieux; ce qui te donne tous les droits. Et tu't crois comme ton frero Castor, immortel. Ah, les jeunes, y sont trop con aujourd'hui, m'fin l'on toujours été.

- Pas exactement. Je doit retrouver quelqu'un.

Gustave commencait à toruver le jeune homme perssistant et ne voulant plus longtemt etre le dioptre défformant d'une requette vitale décidat simplement d'aider Nicolas.

- Et, si j'te mènne là bas, tu'm donne quoi en échange ragondin.

Nicolas baissat soudainement la tête fermement et en se rapprochant de l'homme tout en écrasant les algues qui éclatèrre sous la pression de ses coudest et dit:

- Je t'offre la chance de ne plus jamais avoir à faire le cardinale sur ton étallage, prince marchant !

Nicolas venait de rencontrer et de gagner un peu de l'estime d'un maitre marchant, roi de la contrebande entre Ouékoumène et Néo-Spartiate.

14.9.06

Bande de Nazes!!!!

Lorsque dans l'après midi de ce jeudi, un homme déséspéré pris en ottage plus de 1865 personnes dans les batiments de la section de gestion des information individuelles et citoyenne du fonctionariat de Ouekoumene, nous aurions pu croire à un cannulare. Hélas, non. L'homme, à peine 25 ans et déjà allourdit par un passif de resselleur d'armes depuis 20 ans. Et oui, dangeureux, n'est pas le mot. Nous imaginons tous, l'enfant, désespéré, la bave suintant sur le coin droit des lèvres, à l'age de 5 ans et déjà près à nous sautter au coup avec un coutteau du GIGNNAAPPT.

Non; ceci n'est pas une fiction citoyens de Ouekoumene, ceci est la triste réalité qui a couter la vie à la chergée de resources humaines du batiment. Celles-ci; celon REUToRS, souffrait du syndrome de la maman poule. Vous connaissez tous la suite; votre premier allocuteur l'a bien tristement présenter à la place du jeux du jour. La femme, après une glissade, se brisa le coup.

L'homme, n'est plus un danger pour quiconque. Selon le gouvernement, par trois fois, il fut traverssé par les balles du groupe d'intervention. Foutaise, bandes de nazzzes, non seulement il fût transpercé, mais aussi, et surtout avant, tabasser par des chaussures de fabrication américaines, (sur un bon vieux model Post-Germanique), puis détrousser de sa collection sacrée d'affiche de dictateurs, pour ensuite et seulement après avoir été mis dans un comas, être fusiller à même le sol par pas moins de'une douzaine d'hommes près à rendre service à leur propre haine de la différence.

Ici, dans ce pays; il n'est pas question de négocié; chères citoyens. La ligne, si bien tracé à même le pas de votre porte, est une zone de non-man's land dans laquelles, VOUS n'avez le droits que d'obéires..... Bandes de Nazzzzes....

Aller demain; à la manifestation contre l'imperialisme civilisationel de Ouékoumène. Aller, nombreux, car là, et pour un foie, il sagi de votre futur. Dictés ou auto-dictés, vous l'avez tous été, peuple du monde. Maintenant, il est temps d'annéantir votre peure de l'état. Ce message, est à la mesure de celui qui nous à blaffarder les oreilles ce soir; le represantant direct de Ouékoumène; vous savez de qui je veux parler. (en ce jeudi mémmorrable); qui il y a 200 ans; un dimanche aurrais pus être un cris de guerre visionnaire.
$

Front des syndicat subsistant au travers de l'union démocratique absolue...

Istaratant Slamuit; votre fidel et de retour conspirateur.

Douce nuit sur la bordure du ciel.

Nicolas était assis sur la grande terrasse. Devant lui, déjà et par milliers, les spectateurs s'installaient.
Il savait que demain serai un commencement d'une nouvelle aire.
Dans les bras du vent et de la nuit, Nicolas commencait à chanter.

Sur un air de mère patrie,
Ce n'est pas sans joie que je pris,
L'actuelle tendresse de notre fratrie,
Oh, merveille patriotique...

Sans un point d'honneur accorder à la nuit
Ni d'importance à son précursseur soleil
C'est cette étoile porteuse du terrible dilème
Qui nous fait marcher, et voir l'arc en ciel de l'espoir.

Nicolas pris son terminal et demanda à parler à Istratant, son mentore.
Lorsque celui-ci acceptat l'appel; il dit à Jérôme ces mots là:

Un jour, un commercant me demandait:

"Dis-moi? comment récolter sans avoir de remors ?"

Et à la bizarrerie de sa requette, je lui dit:

Avec la poussiere comme unique parfum
Nos pas ont des aires de champs labourés
Tandis que les travées sembles déséspérément boulversées

Avec les nuages comme seuls compagnons
Nos regards vers le ciel ont des vertiges fleurissants
Alors que le bleu semble terriblement étoilés

Avec la nuit comme compagne au calme
Nos rêves se focalises sur des dessins tachés d'erreurs
Alors que nos corps rêstent là, ensevelis par le repos
Nous stagnons dans ces songes ephémères
Ce sont nos chemin de traversse; nos propre detours à nous

Oh, doux souvenir du sommeil enfouit
C'est là que se trouve mon regard,
Lorsque c'est vers toi, oh ma vie, que je marche
C'est le chemin de soi...

La communication fût coupée.

Au dela des terres...

Il y a aujourd'hui huits cent quarante-huit ans six mois et dix-neuf jours que les parisiens s'éveillèrent au bruit de toutes les cloches sonnant à grande volée.

Aux portes, aux fenêtres, aux lucarnes, sur les toits, fourmillaient des milliers de bonnes figures bourgeoises, calmes et honnêtes, regardant le congres, regardant la cohue, et n'en demandant pas davantage ; car bien des gens à Paris se contentent du spectacle des spectateurs, et c'est déjà pour nous une chose très curieuse qu'une muraille derrière laquelle il se passe quelque chose.

Et d'abord, bourdonnement dans les oreilles, éblouissement dans les yeux. Au-dessus de nos têtes une double voûte en ogive, lambrissée en sculptures de bois, peinte d'azur, fleurdelysée en or ; sous nos pieds, un pavé alternatif de marbre blanc et noir. À quelques pas de nous, un énorme pilier, puis un autre, puis un autre ; en tout sept piliers dans la longueur de la salle, soutenant au milieu de sa largeur les retombées de la double voûte. Autour des quatre premiers piliers, des boutiques de marchands, tout étincelantes de verre et de clinquants ; autour des trois derniers, des bancs de bois de chêne, usés et polis par le haut-de-chausses des plaideurs et la robe des procureurs. À l'entour de la salle, le long de la haute muraille, entre les portes, entre les croisées, entre les piliers, l'interminable rangée des statues de tous les personnages médiatique de France depuis Jaures ; les bras pendants et les yeux baissés ; les vaillants et bataillards, la tête et les mains hardiment levées au ciel. Puis, aux longues fenêtres ogives, des vitraux de mille couleurs ; aux larges issues de la salle, de riches portes finement sculptées ; et le tout, voûtes, piliers, murailles, chambranles, lambris, portes, statues, recouvert du haut en bas d'une splendide enluminure bleu et or. Seul; au millieu de ce ciel de pierre; l'incommensurable ouverture sur le ciel.


Qu'on se représente maintenant cette immense place oblongue, éclairée de la clarté blafarde d'un jour de janvier combattant les lumières artificiels, envahie par une foule bariolée et bruyante qui dérive le long des murs et des rives et tournoie autour des sept piliers, des bateaux, et l'on aura déjà une idée confuse de l'ensemble du tableau dont nous allons essayer d'indiquer plus précisément les curieux détails.

Quatre sergents de la Garde, gardiens obligés de tous les plaisirs du peuple les jours de fête comme les jours d'exécution, se tenaient debout aux quatre coins du plateau volant.

Ce n'était qu'au douzième coup de midi sonnant à la grande horloge holographique que le jeu devait commencer.

Or toute cette multitude attendait depuis le matin. Bon nombre de ces honnêtes curieux grelottaient dès le point du jour devant le lac. La foule s'épaississait à tout moment, et, comme une eau qui dépasse son niveau, commençait à monter le long des murs, à s'enfler autour des piliers, à déborder sur les entablements, sur les corniches, sur les appuis des fenêtres, sur toutes les saillies de l'architecture, sur tous les reliefs de la sculpture. Le lac semblait avoir disparut. Aussi la gêne, l'impatience, l'ennui, la liberté d'un jour de cynisme et de folie, les querelles qui éclataient à tout propos pour un coude pointu ou un soulier ferré, la fatigue d'une longue attente, donnaient-elles déjà, bien avant l'heure, un accent aigre et amer à la clameur de ce peuple enfermé, emboîté, pressé, foulé, étouffé.

Sur un vieux sustentateur à la dérive entre deux balise mettaliques; des jeunes proocateurs, indignes fils du peuple lanssaient sur la foulle, vanne, moqueries et jurrons. Ici, l'esprit, était l'écrasement de l'angoisse du peuple.

-- Ha !... dit toute la foule d'une seule voix. Les écoliers se turent. Puis il se fit un grand remue-ménage, un grand mouvement de pieds et de têtes, une grande détonation générale de toux et de mouchoirs ; chacun s'arrangea, se posta, se haussa, se groupa ; puis un grand silence ; tous les cous restèrent tendus, toutes les bouches ouvertes, tous les regards tournés vers la table de marbre. Rien n'y parut. Les quatre gardes étaient toujours là, raides et immobiles comme quatre statues peintes. Tous les yeux se tournèrent vers l'estrade réservée aux envoyés de Ouékoumène. Cette foule attendait depuis le matin trois choses : midi, Jérôme Spinétas, le mystère. Midi seul était arrivé à l'heure.