Une impression sur notre passé !
J'ai l'impression d'être fait de plusieurs morceaux. Plus ou moins digestes, plus ou moins agréables, plus ou moins appréciables.
Lors de la conférence sur les revenus miniums d'insertion de notre quartier, une amie et moi avons caressé l'idée de trouver un travail correct au sein d'Ouékoumène. C'est ainsi que nous nous sommes mis d'accord pour proposer une candidature à deux. Notre proposition de loi était la parité des salaires entre hommes et femmes.
Le succès incontestable de cette proposition de lois fit de nous le premier couple Ouékoumène.
Nous savons qu'Ouékoumène donne sa chance et même une place a chacun dans ce monde.
Et nous sommes heureux maintenant. Je travaille actuellement dans la branche de communication administrative de Ouékoumène. C’est-à-dire que je traite les demandes de candidatures de la veille pour le lendemain. Le travail n'est pas compliqué, mais plutôt fastidieux et je suis obligé d'appliquer une rigueur absolue à la classification des thèmes. C'est en proposant à mes supérieurs de participer une seconde foi à au jeu Ouékoumène que je pris le risque de perdre ma citoyenneté. Étant donné que je travaillais au centre de tri des candidatures, je savais qu’une loi consistant à accepter que le choix des participants soit fait de manière absolument aléatoire passerait. Ainsi, il n’y aurait plus de classification par genre, thème ou opinion. Je crois que cette proposition était bonne pour Ouékoumène. Car nous avions le désir de faire évoluer cette société autonome. La liberté était certes une illusion, mais tant que nous pouvions apercevoir son mirage, nous aurions le sentiment d'être heureux. En tant que peuple, nous avons le droit de prétendre à quelque chose de meilleur, non seulement pour nous-même mais aussi pour le future. Mes opinions ont démontré que je n'étais pas seul a pensé ça, mais aussi que j'avais des opposants. Ouékoumène avait de multiples visages, de multiples spectateurs – acteurs ainsi que de multiples citoyens. Ce tout constituait ce pourquoi nous nous étions tous réveillé: une meilleure société. Nous étions le peuple aux commandes d’une démocratie boulimique. Et nous perdions aussi nos connaissances ainsi que notre passé. Toute culture et forme artistique devenaient nouvelles et il semblait que l’histoire n’avait plus de passé. Nous avions participé à un monde nouveau et ns plus rien, Ouékoumène nous libérait de la connaissance et nous projetait vers un mode de vie individualiste et serein. Nous étions une grande famille, et nous avions bousculé nos ancêtres violemment. Il était d’ailleurs déconseillé d’évoquer ce qui avait précédé Ouékoumène : Une période noire de cinq ans.