6.10.06

La naissance de L'Istratanisme



Jérome et ses petit verres si bien montés sur son regard crochus de bienfais pour autruit laissait apparaitre sur les seins d'Anais le déclin de sa propre lumière. Le dioptre de ses ambition ne trompait plus que lui.

- Tu crois que tu vas y arriver Jérome ?

D'une caresse plus que véloce sur ce corps fuyant, Jérome ne pus répondre que par la fuite de sa main qu'il pensait subtile; vers le bas ventre d'Anais.

- Et tu crois qu'en faisant écrouller les fondation de millénaires de culture tu vas arriver à prendre pour ottage ton propre peuple ???

Plus aucun mouvment ne lui était permis. Mais jérome se savait stratège et décidat d'approcher sa femme plus amplement.


Sur la varangue amménagée aux trente-sixieme étage des logement administratif du siège, se dessinait l'ombre progettée d'un signe tâchant d'ébourriffer le dos de sa compagne.
La blancheure du bras de Jérome ne reflétait même pas dans ses rêve la transparance qu'il espérait obtenir à posséder ce qu'il lui semblait lui appartenir.

_ Jérome? Jérome, arrete et répond moi, comment vas tu faire pour mettre de cotée cette vérue.

La mains s'arretta, fis un leger, doux, puis vif mouvment de retour vers son but; ultime pic de sa rédemption afin d'offrire la clartée à Jérome de prononcer cela:

- Créons l'Istratanisme après-tout! Irma est assez bien placée; c'est la Fille d'Istratant. Elle veux le pouvoir. Offrons le lui.

- Et tu crois pouvoir tout résoudre en faisant cela. Ha ha ha... Mais Comment?

Jérome était doué d'immagination et dans ces moment; pas une valée; pas un verssant, pas un col ne l'eu arreté.

- Faisaont d'elle, la Présidente Officielle de L'Istratanisme. Elle deteste Estelle; qui à les faveurs de son père. Offrons lui le moyen de braver Estelle sans qu'elle ne se rende compte qu'elle brave les ideaux de son père.

- Jérome, tu es si machiavélique. J'éspere ne jamais avoir a-faire à toi.

- J'éspère quand à moi, ne jamais avoir à te suplier de m'éparnier...

La main de Jérome plongeat dans la cheveulure consteller de noeux et sentit doucement sur ses doigt les vapeures de sueurs d'Anais s'offrire généreusment à lui.

Les liens du sang du trio éducatif





La feuille luminessante du bloque de recherceh de Frank laissait apparaitre les mots suivant:
Terroriste, Istratant, Contestataire, Idéaliste, Romantique, Estelle, Déséspéré, Nicolas...
Frank commencais à faire le lien. Entre ces trois personnages et ce qu'ils avaient à voir avec les soit-disant attentats contre Oekoumene. Il avait découvert sur les registre d'états civil, la filliation sophistiquée et loin d'être naturel entre Nicolas, Estelle et Istratant.

En 2103; la nationalisation des région fût tel que Marseille devint le cadeaux de la France à l'Empire émergant Arabe. Ceci pour des raisons purement diplomatique; raison gauloise et même coutumes d'abdication de gestion civilisationel. La politique de diverssité absolue avait aboutit à une incoérente gestion des mégapoles et de leurs abitants.
Trois ans plus tard; lorsque les flux de population avait contraint le gouvernement Générale Européen à établir des sanctions sur le commerce des livres et des produits musicaux; alors l'empire émergent décidat d'attaquer le coeur du problème.
Le petit bouton possoir de fabrication polonaise et distribué par Le Roi de la vente d'Interieur eu son moment d'histoire. Paris; de sa main Imperialiste opposat toute négation à son assujetissement par un doigt posé sur l'exclamation de sa force nucléaire.
La Guerre dite du Grand Ras de Marrée Méditéranéen commença !

C'est à ce moment que le no-man's land du sud de la France devint le centre de ralliement des intellectuelles d'Europe, qui ne trouvaient aucun refuge dans la contestation des gouvernements et des médias d'alors; pour se retrouver misérablement à la tête d'un nouveaux gouvernement libre. Comme ci l'empreinte des décades avait laissé sur l'Europe des sentiers encore dépourvus de rationalismes, et par là ouvert la porte à la révolution économique du 3e millénaire. Seul le cerveux humain avait de l'importance en ces jours. "Ils", ces contestataire élevés par plusieurs générations de pensseurs, à ce demander quel monde ils allaient offrir à leurs descendant; ce retrouveraient exillés pour toujours dans l'histoire occidentale. Les drapeux n'étaient plus d'actualitées, il était question en ces jours obscure de révolte, de coalision, de mouvement; mais pas de disperssion; le cellebre livre rouge et son utopie non-applicable refit surface dans le basin Parisien.

Frank était persuadé que ce qu'il apprenait était le fruit de l'un des bras de l'énorme contestation révolutionaire Slamuit. Et que la vérité n'était pas dans ces maux. Mais ce qu'il trouvait d'autant plus étrange, c'était le fait que Nicolas, puis Estelle et ensuite mais avant tout Istratant étaient liés aux injonctions déclenchiatrices des ce qui se produsait. C'est du moins ce qui lui faisait tiquer son petit oeil de fonctionnaire à se demander pourquoi il faisait son travail. Dans ces moment; la frontière entre le raliment pour "cause" humaniste et l'abdication à une incompréhenssion lui posait un tel dileme que Franck avait envie de détruire la base de données de Ouekoumene.

Il en avait le pouvoir.

23.9.06

Franck Wond se déléctait de ce spectacle.

Sur les archives de Ouekoumédia Franck observait ce qu'il voulait le plus au monde. La voluptée des courbure d'un juppon qu'il ne pouvait qu'imaginner; m'ai qu'il n'aurrais jamais entre ses propre caresses. Franck avait découvert le fichier d'Estelle.

Il demandat alors sa muttation à Paris.

Le message Podcstomédia qu'il avait recus par erreur du ministère de la protection territorialle lui aait pourtant donner une nouvelle mission, composée de diverses étapes. Découvrir qui était CETTE Estelle, ET la rencontrer. Mais il se doutait qu'elle ne lui ppartiendrait qu'avec l'appuis de certain sacrifices... Il était dors et déjà près à tout pour cela.

Franck était l'homme qui devait gagner l'estime...

Me disais-je alors!

J'aurais pus naître en Allemangne, mais cela est plus proche du fantasme générationel que de la réalité. J'aurais pus naître à Madagascar, mais mes parents ne m'en ont pas donnés le temps; ma famille en aurait été honoré. J'aurais pus naître en Afrique du Sud, un pays qui m'aurais permis d'avoir la certitude de n'avoir été construit que par ma propre révolution intérieure. J'aurais pus naître à l'île Maurice, et même quelque part dans mon patrimoine, je crois que j'aurais pus m'y faire. Je m'y serais certainement détourné, aux écoutes de mes deux auteurs préférés, lors de mon adolescence; De Chazal et Baudelaire... Ces Mascareignes, ces îles, n'ont même pas étés mon berceau réel. Je suis né en Guadeloupe.

Plus proche du rêve américain, de ces deux oreilles qui m'ont portées pendant mon enfance; mes parent me transportaient à Disneyland lors de leurs vacances; qui devinrent les miennes. Je n'avait pas idée... je n'avais pas idée... de la dureté de mes origines. Ma langue, ma culture, mes racines. Ces mots ne valaient rien dans mes périples aux Mascareignes, durant mon enfance et mon adolescence. Tous ce que je sais maintenant, c'est que les maux sont les seuls origines de ma pensée, de mes désirs de penser par moi même. Avec comme radeau, les écumes les plus incolores de la France, je débarquais dans ce pays avec l'un des plus impalpable des idéaux: le désir d'apprendre à réfléchir sur notre monde et sur nous-même.

Je me suis hélas redut compte que maintenant il n'était plus question de croire en cette douce euphorie. Car, l'ivresse offerte par la possibilité d'être un être qui pense et réfléchis par lui-même et par là même apporte et contribue à une coalition humaniste, n'est pour moi aujourd'hui qu'un cris dans la nuit la plus obscure, celle de la quête de semblables; d'un peuple; d'un genre humain qui à ma connaissance n'a jamais cessé d'exister.

J'aurais pourtant pus naître, qu'un être perdus sur les rive de n'importe qu'elle pays, m'eut mis au monde. J'ai aussi été protégé et préservé de ce fléaux m'a t'on appris à l'école républicaine. J'aurais pus naître et même ne pas m'en être rendu compte jusqu'au jour ou j'ai rencontré Istratant.

Me regardant dans le miroir un de ces matin là; je me suis dit:
-Maintenant Ergosum Oekoumene.
- Maintenant, Je suis le peuple qui émerge.
- Maintenant, je suis Isratant Slamuit, et j'obtiendrais une révolution dans ce pays. Sinon dans mon âme, et celle des autres qui m'entoures. J'obtiendrais, la possibilité, pour chacun d'avoir la possibilité de proclamer ce qu'il pense.
Et en tant qu'Istratant, je me devait pendant quelques temps, d'apprendre certaines méthodes. C'est pour cela, que je partirais faire mes études en France; pays des droits de l'hommes, à Paris, qui plus est; ville des villes du monde et de la diversité culturel et de l'ouverture des nations.

Un jour, dans mon appartement, la vision démesurée de mon orgueil m'explosa à la figure. L'asymétrie des carreaux de ma salle de bain me projeta sur le seuil de mon faux plafond. Jamais je n'aurais crus voir les portes de la perception à ce point. Je ne déprimait plus devant ce monde, je n'avait simplement plus d'illusions. J'avais je crois grandi. Et je décidait; comme je l'avait déjà fais dans des moment désespérés comme celui ci, d'agir et de ne pas me tromper quand à mon future; alors déjà lancé sur une route de travestissement.

Je n'était pas un capitaliste, je n'était pas un intellectuel, je n'était pas un ouvrier; mais qu'étais-je?

Un révolutionnaire dans l'âme, me disais-je alors!

15.9.06

L'histoire d'Istratant

Istratant Slamuit à 18 ans venait d'abandonner sa femme et ses deux enfants à une révolution culturelle.
Il traverssa la frontière Espagnole c'elle d'au dessu de l'Algérie et du Maroc, puis gagna les montagnes d'en face; les Pyrénées.
Le temps continuait à être très chaud et le soleil était brûlant. Le soir même, Istratant avait atteind Lourde, et comme un violent orage éclatait, il passa la nuit dans une grange abnadonée.
Le landemain, il se remettait en marche avant l'aube. Ie se rabattit ves l'est; évita Carcassonne, franchit ce qui fût le Viaduc de Millo et pénétrat dans le pays des futures Slamuits.
Il venait de faire plus de sept-cent kilomettres d'une traite. La faim le tiraillait. Il n'avait pas un copeque en poche.
Il erra encore deux jours sur les côtes arrides. Rôdant le soir autour des usines alimentaires, mais l'aboiement des alarmes infrarouges le faisait rentrer sous bois. Un soir pourtant il parvint à traire une vache dans sa chaussure montante et bût goulûment ce chaud lait écumeux. Jusque là, i ln'avait fait que brouter des touffes de menthe. Il avait mêm trouver quelques carottes et devait s'en souvenir longtemps. Des paquet de neiges envoyer par le ciel en cadeaux à la saison durcissaient à l'ombre des bateaux échoués sur la côte marécageuse.

Demain, quand l'aurore avec ses doigts de roses entr'ouvrira les portes dorées de l'orient

et que les chevaux du soleil, sortant de l'onde amère, répandront les flammes du jour pour chasser devant eux toutes les étoiles du ciel, nous reprendrons, mon cher Nicolas, l'histoire de vos malheurs.

...
Le rêve fût très long.
...
La nuit arrivait tardivement en janvier. A peine était-elle là, qu'elle disparaissait dans sa révolution mysterieuse.
Les rues étaient sombres quand Nicolas sortit du camion. Cette nuit lui plut ; il lui tardait d'aborder quelque ruelle obscure et déserte pour y méditer à son aise et pour que le philosophe posât le premier appareil sur la blessure du poète. La philosophie était du reste son seul refuge, car il ne savait où loger. Cette vue raviva les écorchures de son amour-propre ; il s'enfuit. Dans l'amertume de sa mésaventure dramatique, tout ce qui lui rappelait la fête du jour l'aigrissait et faisait saigner sa plaie. Il était toujours à sa recherche.

Il se dirigeait vers le premier pont de la zone désafectée de Néo-Spartiate, là ou les jeunes passent leur initiation. Au millieu de l'édifice, un voiture à combustion, arrivait en trombe devant lui. Trois jeunes hommes en sortaient.

- Alors hiboux, tu promenne ta peau sur notre territoire.

- Non, je veux juste traversser.

- Va falloir payer où bien ont te plume sans te demander ma chouette.

- Arretter, je n'ai pas grand chose.

- On s'en fout nous, ton pas grand chose peut-être une oasis pour nous autre. Il nous rèste 9 jours à gratter. Nous, ont est les netoyeurs. Ceux qui n'ont pas le droit de survivre, et bein c'est nous qui les chattions ceux là. Té qui d'abord.

- Je viens de Ouékoumène, je cherche quelqu'un.

- De Ouékoum!!!, pipo mon flutiste. T'es pas d'la bande des fourvoyeurs toi ?

- Non, je doit toruver quelqu'un, Istaratant Slamuit.

- Istratant tu veux dire.

- Oui.

- Tu lui veux quoi.

- Je dois le voir.

- C'est con, il est mort ton Istratant.

Un des jeune homme s'approchait de Nicolas. Il fit mine de lui porter un coup de pied à la cheville mais esquivat son mouvement pour porter d'un traie sa massue de main sur le visage de Nicolas contre le pare-choc de la voiture.
Nicolas sombra.
A ce moment; dans le ciel de Néo-Spartiate, à quelques kilomettres, l'expulssion des gaz toxique de la citée fît une gerbe explosive semblable à une aurrore boréale, mais là, l'on eu pu dire une aurore Mediteranéenne. Rouge uniquement. Le matin se levait. L'aurore donnait à la main du jeune homme recouverte de sang, l'illusion d'une rose parfaite.

DORS BIEN NICOLAS

En un clin d'oeil tout fut prêt pour exécuter l'idée de Gustave. Sur le camion à propulssion magnétique, la marchandise était fin prète. Les variétées, les senteurs, les textures, tout était catalogué, on se serrait crus dans les archives d'une école de propagande audiovisuelle. Ce camion, hélas reppartait vide, sinon emplie quelque pare d'un passager clandestin. Un de ces rares à faire le voyage vers le fournisseur, et non pas vers l'eldorado.
L'agent de controle des marchandise s'approchat du registre d'assurance de la cargaison.

- Gustave Ontario, vous aller à Néo-Spartiate ?
- Oui monsieurs, j'vais voir du pays.
Il sortit sa carte de citoyens que le controleur avait demander par un geste de la main sans même quitter du regard la liste minutieuse.

- Et vous rammenner quoi ?

- En accord avec le Ministere du Commerce Prospere, une cargaison d'algues Spartiates.

- D'accord, vous êtes en rêgles mais sachez...

- Oui je sais; aucune assurance ne me couvre en dehors de la ligne qui se trouve là.

A une centaine de mettre, un mur de brume cachait sur huit cent mettre le bouclier anti polution de la cité Ouékoumène. Des terres en friche on appercevait un dôme de six cent mettre d'altitude; une sphère protégant la citée sur douze kilomettre de diametre.

Le camion disparaissait dans la bruine.
Nicolas, dont seuls les yeux apparaissant dessinées par un raie de lumière due à un morceau d'algue luminécente, avec le reguard soutenu d'un évadé qui cherche le moyen d'oublier qu'il doit absolument évitter d'être attraper. Les sphères ovoides aux insinuation félines, déplorait doucement mais lourdement une inclinaison, une capitulation. La fatigue prenant ca et la par enclave sur son visage son empire docile, l'embrassa d'une chaleure qu'il n'avait encore découverte. Il avait enfin réussit quelque chose d'impossible.

DORS BIEN NICOLAS.

Nicolas s'addonnait à la flannerie...

Dans les cagettes des standes d'algue du sud; les pancarte promulgant la fabrication d'origine slamuit était devenue un atoue commerciale. Les algues; danrées de plus en plus à la mode était l'embroisie, le nectare offere par Mercure aux privilégié citoyens de Ouékoumène. De cette herbe autrefoie interdite il faissaie, pudding, bain, masques, flan, sauces, et autre divertissement cullinaires.
La bonne vieille doctrine, n'avait jamis eu autant de sens. Si quelqu'un est près à payer quelque chose; fais lui payer le double du prix; si il accepte; tente de multiplier par 100 le prix et tu créera un marcher; d'autant plus si le produit est rare et à une origine exotique. Donc, les algues; effectivement procuraient au citoyens des vagues d'euphorie contenue; ils adoraient cela; surtout lors de metting sociale, ou bien de réunion d'entreprise. Car l'algue, de manirère générale, avait la qualité, de ne pas être repérée. C'était le nouveau chic de la nutrition extrat naturel. Par la, après les décades de polution; seule une agriculture léthale dominait le marché. Mais l'algue, éternelle génératrice de vie; avait les qualitées gustatives et nutritionelles des meilleurs flans façon grand-mère; il y en avait pour tout les gouts. Vanille, caffé, miel, rumsteak. Toutes les saveurs naturels et attrayantes avant trouver un substitut dont seul les SLAMUITS avait la recette.
Nicolas martchait entre les ettallages, frollant les cagettes, s'hummectant les odeure, se souvenant de son enfance et des senssation de l'algue fraiche. Vieux souvenir; plus proche du rêve que de la senssation synaptique expérimentée.
Incognito, mais toujour à l'affut, le jeune homme avancait avec sa lourde infamie; il devait constament se cacher le visage, persuader d'etre laid; et qui plus est expressivement significatif de la plus affirmée et igénue bettise. C'était là son seul "petit" complexe. Hilare à tout moment, ne sachant jamais se tenir face à des inconue; ni même devant des proches ou connaissances. Nicolas admettait son obsession avec la ferveur d'une none devant un éclaire au chocolat, se disant que c'était la dernière foie.

Gustave arrivait, comme chaque matin, avec deux heures de retard. Pour lui, il ne suffisait pas d'être là si tôt; il suffisait de se présenter au bon moment; le premier client portant toujour chance ou ombrage au commerce du jour; il ne voulait admettre d'horizon à sa proffession que dans son indépendence la plus totale. C'était une sorte d'idéaliste de la vente à l'éttallage.
Alors qui disposait sur les trotoir de zinc sa cargaison toute fraiche d'algues Spariate (la variétée la plus fine car la plus inconnue), Il appercu Nicolas, badinant quelques scènes de jeune homme en detresse.

- Oyé du trotoire, faite gaffe mon mec, à la potence de votre choix !
Bizarement, mais prestement, Nicolas ne pu s'empêcher de se détourner de ses obscures tortures vaniteuses.

- Vous avez quoi d'bo mon terroriste. Disait Nicolas sans même se rendre compte qu'il parlait à un contrebandier.

- Ola, du bateau, avant d'ammarré sur mes rive, va falloir que t'écoppe ton entonoire retractable.

Gustave n'aimait pas les inssinuation en publique. Même véridique, il ne voulait pas avoir l'aire d'un homme ordinaire cappable de commettre le pire.

- Ben jvoulais juste savoir c'qui vous...

- Stop mon ptit père, si tu veux parler cette langue adresse toi à tes compères citoyens, il ferrons semblant d'embouteiller ton argot en te faisant mousser ton contenu.

- Ok, comment vous parler alors. Nicolas ce sentait tout à coup le pouvoir de discutter avec cet homme. Il lui avait simplement fait comprendre qu'il était franc, cela en moins de trois minutes.

- Bon, tu veux quoi, tu veux macher, gobber, rumminer, digérer (c'est pas dis que t'y arrive ! ), ou bien tu veux simplement faire la finne gueulle et regarder sans être interrompue dans ton ignorance ptit fère.

- J'dirais qu'en fait, je cherche un moyen de contacter les SLAMUITS.

- Mais, c'est k't'es pas finot mon dindon, et en plus tu crois qu'en t'pointant sur tes s'melles de nano-casse moi l'cul tu vas m'embobinner! Non, non, non, tu joue pas dans ta cours mon gaillare. Si je peux me permettre mon gignole, la foire aux bidons vides c'est dans les frigo de la commission de conssomation.

- Nan, pardon, je cherche un moyen de partir quelques temps à Néo-Spartiate.

- Ben, en voila un qui veux prendre des ptite vacances près d'la mère. T'es comme Pollux toi, tu crois que ton père c'est un dieux; ce qui te donne tous les droits. Et tu't crois comme ton frero Castor, immortel. Ah, les jeunes, y sont trop con aujourd'hui, m'fin l'on toujours été.

- Pas exactement. Je doit retrouver quelqu'un.

Gustave commencait à toruver le jeune homme perssistant et ne voulant plus longtemt etre le dioptre défformant d'une requette vitale décidat simplement d'aider Nicolas.

- Et, si j'te mènne là bas, tu'm donne quoi en échange ragondin.

Nicolas baissat soudainement la tête fermement et en se rapprochant de l'homme tout en écrasant les algues qui éclatèrre sous la pression de ses coudest et dit:

- Je t'offre la chance de ne plus jamais avoir à faire le cardinale sur ton étallage, prince marchant !

Nicolas venait de rencontrer et de gagner un peu de l'estime d'un maitre marchant, roi de la contrebande entre Ouékoumène et Néo-Spartiate.

14.9.06

Bande de Nazes!!!!

Lorsque dans l'après midi de ce jeudi, un homme déséspéré pris en ottage plus de 1865 personnes dans les batiments de la section de gestion des information individuelles et citoyenne du fonctionariat de Ouekoumene, nous aurions pu croire à un cannulare. Hélas, non. L'homme, à peine 25 ans et déjà allourdit par un passif de resselleur d'armes depuis 20 ans. Et oui, dangeureux, n'est pas le mot. Nous imaginons tous, l'enfant, désespéré, la bave suintant sur le coin droit des lèvres, à l'age de 5 ans et déjà près à nous sautter au coup avec un coutteau du GIGNNAAPPT.

Non; ceci n'est pas une fiction citoyens de Ouekoumene, ceci est la triste réalité qui a couter la vie à la chergée de resources humaines du batiment. Celles-ci; celon REUToRS, souffrait du syndrome de la maman poule. Vous connaissez tous la suite; votre premier allocuteur l'a bien tristement présenter à la place du jeux du jour. La femme, après une glissade, se brisa le coup.

L'homme, n'est plus un danger pour quiconque. Selon le gouvernement, par trois fois, il fut traverssé par les balles du groupe d'intervention. Foutaise, bandes de nazzzes, non seulement il fût transpercé, mais aussi, et surtout avant, tabasser par des chaussures de fabrication américaines, (sur un bon vieux model Post-Germanique), puis détrousser de sa collection sacrée d'affiche de dictateurs, pour ensuite et seulement après avoir été mis dans un comas, être fusiller à même le sol par pas moins de'une douzaine d'hommes près à rendre service à leur propre haine de la différence.

Ici, dans ce pays; il n'est pas question de négocié; chères citoyens. La ligne, si bien tracé à même le pas de votre porte, est une zone de non-man's land dans laquelles, VOUS n'avez le droits que d'obéires..... Bandes de Nazzzzes....

Aller demain; à la manifestation contre l'imperialisme civilisationel de Ouékoumène. Aller, nombreux, car là, et pour un foie, il sagi de votre futur. Dictés ou auto-dictés, vous l'avez tous été, peuple du monde. Maintenant, il est temps d'annéantir votre peure de l'état. Ce message, est à la mesure de celui qui nous à blaffarder les oreilles ce soir; le represantant direct de Ouékoumène; vous savez de qui je veux parler. (en ce jeudi mémmorrable); qui il y a 200 ans; un dimanche aurrais pus être un cris de guerre visionnaire.
$

Front des syndicat subsistant au travers de l'union démocratique absolue...

Istaratant Slamuit; votre fidel et de retour conspirateur.

Douce nuit sur la bordure du ciel.

Nicolas était assis sur la grande terrasse. Devant lui, déjà et par milliers, les spectateurs s'installaient.
Il savait que demain serai un commencement d'une nouvelle aire.
Dans les bras du vent et de la nuit, Nicolas commencait à chanter.

Sur un air de mère patrie,
Ce n'est pas sans joie que je pris,
L'actuelle tendresse de notre fratrie,
Oh, merveille patriotique...

Sans un point d'honneur accorder à la nuit
Ni d'importance à son précursseur soleil
C'est cette étoile porteuse du terrible dilème
Qui nous fait marcher, et voir l'arc en ciel de l'espoir.

Nicolas pris son terminal et demanda à parler à Istratant, son mentore.
Lorsque celui-ci acceptat l'appel; il dit à Jérôme ces mots là:

Un jour, un commercant me demandait:

"Dis-moi? comment récolter sans avoir de remors ?"

Et à la bizarrerie de sa requette, je lui dit:

Avec la poussiere comme unique parfum
Nos pas ont des aires de champs labourés
Tandis que les travées sembles déséspérément boulversées

Avec les nuages comme seuls compagnons
Nos regards vers le ciel ont des vertiges fleurissants
Alors que le bleu semble terriblement étoilés

Avec la nuit comme compagne au calme
Nos rêves se focalises sur des dessins tachés d'erreurs
Alors que nos corps rêstent là, ensevelis par le repos
Nous stagnons dans ces songes ephémères
Ce sont nos chemin de traversse; nos propre detours à nous

Oh, doux souvenir du sommeil enfouit
C'est là que se trouve mon regard,
Lorsque c'est vers toi, oh ma vie, que je marche
C'est le chemin de soi...

La communication fût coupée.

Au dela des terres...

Il y a aujourd'hui huits cent quarante-huit ans six mois et dix-neuf jours que les parisiens s'éveillèrent au bruit de toutes les cloches sonnant à grande volée.

Aux portes, aux fenêtres, aux lucarnes, sur les toits, fourmillaient des milliers de bonnes figures bourgeoises, calmes et honnêtes, regardant le congres, regardant la cohue, et n'en demandant pas davantage ; car bien des gens à Paris se contentent du spectacle des spectateurs, et c'est déjà pour nous une chose très curieuse qu'une muraille derrière laquelle il se passe quelque chose.

Et d'abord, bourdonnement dans les oreilles, éblouissement dans les yeux. Au-dessus de nos têtes une double voûte en ogive, lambrissée en sculptures de bois, peinte d'azur, fleurdelysée en or ; sous nos pieds, un pavé alternatif de marbre blanc et noir. À quelques pas de nous, un énorme pilier, puis un autre, puis un autre ; en tout sept piliers dans la longueur de la salle, soutenant au milieu de sa largeur les retombées de la double voûte. Autour des quatre premiers piliers, des boutiques de marchands, tout étincelantes de verre et de clinquants ; autour des trois derniers, des bancs de bois de chêne, usés et polis par le haut-de-chausses des plaideurs et la robe des procureurs. À l'entour de la salle, le long de la haute muraille, entre les portes, entre les croisées, entre les piliers, l'interminable rangée des statues de tous les personnages médiatique de France depuis Jaures ; les bras pendants et les yeux baissés ; les vaillants et bataillards, la tête et les mains hardiment levées au ciel. Puis, aux longues fenêtres ogives, des vitraux de mille couleurs ; aux larges issues de la salle, de riches portes finement sculptées ; et le tout, voûtes, piliers, murailles, chambranles, lambris, portes, statues, recouvert du haut en bas d'une splendide enluminure bleu et or. Seul; au millieu de ce ciel de pierre; l'incommensurable ouverture sur le ciel.


Qu'on se représente maintenant cette immense place oblongue, éclairée de la clarté blafarde d'un jour de janvier combattant les lumières artificiels, envahie par une foule bariolée et bruyante qui dérive le long des murs et des rives et tournoie autour des sept piliers, des bateaux, et l'on aura déjà une idée confuse de l'ensemble du tableau dont nous allons essayer d'indiquer plus précisément les curieux détails.

Quatre sergents de la Garde, gardiens obligés de tous les plaisirs du peuple les jours de fête comme les jours d'exécution, se tenaient debout aux quatre coins du plateau volant.

Ce n'était qu'au douzième coup de midi sonnant à la grande horloge holographique que le jeu devait commencer.

Or toute cette multitude attendait depuis le matin. Bon nombre de ces honnêtes curieux grelottaient dès le point du jour devant le lac. La foule s'épaississait à tout moment, et, comme une eau qui dépasse son niveau, commençait à monter le long des murs, à s'enfler autour des piliers, à déborder sur les entablements, sur les corniches, sur les appuis des fenêtres, sur toutes les saillies de l'architecture, sur tous les reliefs de la sculpture. Le lac semblait avoir disparut. Aussi la gêne, l'impatience, l'ennui, la liberté d'un jour de cynisme et de folie, les querelles qui éclataient à tout propos pour un coude pointu ou un soulier ferré, la fatigue d'une longue attente, donnaient-elles déjà, bien avant l'heure, un accent aigre et amer à la clameur de ce peuple enfermé, emboîté, pressé, foulé, étouffé.

Sur un vieux sustentateur à la dérive entre deux balise mettaliques; des jeunes proocateurs, indignes fils du peuple lanssaient sur la foulle, vanne, moqueries et jurrons. Ici, l'esprit, était l'écrasement de l'angoisse du peuple.

-- Ha !... dit toute la foule d'une seule voix. Les écoliers se turent. Puis il se fit un grand remue-ménage, un grand mouvement de pieds et de têtes, une grande détonation générale de toux et de mouchoirs ; chacun s'arrangea, se posta, se haussa, se groupa ; puis un grand silence ; tous les cous restèrent tendus, toutes les bouches ouvertes, tous les regards tournés vers la table de marbre. Rien n'y parut. Les quatre gardes étaient toujours là, raides et immobiles comme quatre statues peintes. Tous les yeux se tournèrent vers l'estrade réservée aux envoyés de Ouékoumène. Cette foule attendait depuis le matin trois choses : midi, Jérôme Spinétas, le mystère. Midi seul était arrivé à l'heure.

21.5.06

Le vieil homme et le lac…




Sur la place du grand conseil, Franck Wong assistait à la présentation des nouvelles règles. Jérôme Spinétas les énumérait. L'évènement se passait sur la base nautique du grand lac artificiel urbain. Le bassin s'étendait sur trois kilomètres en longueur, deux en largeur. Autour, la ville, les tours, les habitations et les différents niveaux. Dans les airs, des ballons dirigeables aux logos de Oékoumene braquait leurs caméras pour offrir les meilleures images. Trois grand bateaux étaient placés en trèfles depuis la berge sud et s'écartant vers le nord-ouest, le nord, et le nord-est. Sur les navires, des spectateurs, par dizaine de milliers regardait au milieu du lac le plateau à sustentation hydromagnétique sur lequel statuait Jérôme Spinétas. Le plateau, de seulement quatre mettre sur trois était assuré par quatre mini-ballons dirigeables accrochés au bout de filins tendus. Jérôme était debout, entre deux colonne massives qui se projetait à plus de cent mettre de hauteur pour former une arche ovoïde dans laquelle apparaissait son image via un réseaux de projectoviseurs holographiques. Le spectacle était cyclopéen. Dans les airs, des centaines de Newscoms allaient et venaient entre les dirigeables de tournage. Il transportait des attachées de presse, des journalistes, des invités importants. On les apercevait depuis les berges, depuis les bateaux citoyens.
Le discours raisonnait sur plusieurs dizaines de kilomètres. Tous les terminaux, tous les écrans, toutes les installations de la ville entière diffusaient le son et l'image de l'allocution. Au-delà, c'était la même chose.
Franck Wong se demandait si quelqu'un d'autre que lui était effrayé par le pouvoir qu'avait Jérôme Spinétas. Il regardait le discours, déjà alarmant, mais ce qui l'inquiétait, c'était l'énergie dépensée pour l'allocution. À chaque projection de Jérôme Spinétas, la ville d’Oekoumène consommait tellement d'énergie qu'elle était vue depuis les stations orbitales de la Lune. Certain colon de Mars disait avoirs aperçus un éclaire depuis Mars, mais par temps étoilé et avec un bon système de visio-grossissement des particules de lumière. En une demi-heure d'émission, la consommation terrestre quadruplait, tous ça pour une diffusion mondiale et synchrone. À raison de deux discours par semaine, il fallait que le générateur d'énergie atomique à hydrogène desaturé soit continuellement réapprovisionné. La ville baignait dans une lumière blanchâtre.
Franck Wong devait voir Jérôme Spinétas, mais ce n'était pas le moment. Les attentats étaient maintenant aussi récurrents que les allocutions. Il fallait trouver une solution. Sur l'écran, le patriarche de la ville s'enorgueillit d'avoir aboli une vieille loi qui interdisait la participation aux résidents de Néo-Spartia. Estelle lui avait dit qu'elle y était retournée après l'explosion du siège de trie de participation à la citoyenneté, il y a quelques mois.
Sur l'écran, Jérôme évoquait l'allocution qu'il avait eue avec Istratant Slamuit il y a plusieurs années. Maintenant qu’Oékoumene avait prouvé son autonomie, la société pouvait passer à la phase d'autogestion. Tout le monde regardait.
Franck était stupéfait, dans la rue les véhicules s'étaient même arrêtés. Plus rien ne bougeait, sinon les cils des millions de spectateurs. Tous les citoyens avaient été programmés pour ce moment. Même Franck ne savait plus quoi faire d’autre.
Nicolas arrivait sur l’entrée de la place.

20.5.06

Le cube disparaissait dans l'incinérateur...

Jérôme regardait défiler les images d'Estelle depuis le petit cube de verre qu'il avait posé sur la table de la salle à mangé. Les images, la vie tout entière de la jeune fille. On la voyait à Néo-Spartia, avec Nicolas, sa rencontre avec Franck Wong. Le visage de Jérôme se tendait. Il voulait la posséder, toute entière, la maîtriser, cette belle jeune femme. Il n'avait qu'une envie, elle.
Il se raidit, dans sa grande robe noire de patriarche de Oékoumene, ses petits yeux laissaient apercevoir les reflets rougeâtres du laser de l'incinérateur domestique. Il se saisit du cube et se dirigea verre l'appareil de désintégration. Il prit le cube de verre dans sa main et le serra de toutes ses forces.
- Tu n'appartiendras à personne Estelle si tu ne veux pas de moi. À personne ! À personne !!
Il projeta le cube de verre dans l'incinérateur. Il hurla encore, sa main se raidit :
- À personne, tu m'entends! Tu m'entends, je te le jure.
Il ferma la porte et le cube fondait. Il regardait l'objet se désintégrer. Sur le reflet de ses petites lunettes le verre fondait, et se mêlait à ses yeux sombres, dont les éclats de lumière reflétait sa frustration.
Sur le coin de son oreille, le petit cercle métallique qui reliait son assistant personnel clignotait trois fois.
Une porte venait de s'ouvrir et Anaïs s'approchait maintenant de lui, doucement, au rythme des crépitements du verre qui était en fusion maintenant. Jérôme ne se retournait pas.
- Alors, tu viens, il est temps. Nous ne pouvons pas êtres en retard ce soir. Je sais que c'est difficile pour toi. Mais je suis à tes cotés.
-Tu ne comprend pas Anaïs. Tu ne sais pas...
-Si! Arrête maintenant. Tu dois penser à Nicolas.
Jérôme regardait toujours l'incinérateur, qui venait de s'éteindre. Les verres de ses lunettes s'étaient éclaircis sous l'effet de l'adoucissement de la lumière. Maintenant, ses yeux apparaissaient complètement. Derrière lui, le regard d'Anaïs était plongée aussi sur la poussière qu'il restait du petit cube de verre. Elle laissait s'échapper de son visage un léger sourire.
Une goutte de sang coulait de la main de Jérôme. La goutte alla s’écraser sur le dallage blanc de la grande pièce.
-Allons-y ! dit Jérôme en se retournant sans même regarder Anaïs.

Les exilés doivent rester à leur place !

Nicolas sortait du centre médical de contrôle de citoyenneté. Il était morose. Les résultats des examens signalaient une dégénérescence de son système moteur. La bosse qu'il portait sur son dos lui faisait de plus en plus mal. Il prit le tapis roulant du grand boulevard pour rentrer au siège de Oékoumene. Arrivé devant le bâtiment, il voyait sur l'écran géant une allocution de son père. Jérôme Spinétas disait organiser un grand jeu qui ouvrirait la citoyenneté aux Néo-Spartiates. Il voulait réunir les peuples. Nicolas rentra dans le bâtiment, il prit un ascenseur à sustentation magnétique et l'on vit le petit cube de verre se diriger vers les hauteurs de la ville.
Franck Wong l'avait suivi. Il s'arrêtât devant un kiosque de téléchargement d'informations. Il ouvrit son assistant personnel et dictat:
- Siège Ouékoumène. Base de donnée des collectes d'information générales.
Nicolas Spinétas n'est pas l'enfant de Jérôme et Anaïs Duchosy. Est-il au courant de ça. Faire une enquête sur son enfance sur la terre de Salmis, à Néo-Spartia. Je suis persuadé qu'il est lié au développement de la cité. Ne pas oublier de trouver les éléments qui le lie à Istratant Slamuit et Irma Istratanovla Slamuit. Istratant était membre du conseil des non-citoyens à l'époque. Selon les bases de données, il a même donné des cours à certains lors de cette période.
Franck Wong fut dérangé par un appel du procureur qui lui demandait de venir au sujet d'un attentat.

Sur la place du grand conseil, les milliers de passants marchaient sur le logo de Oékoumene, que dessinaient les chemins obligatoires. Au-dessus, sur la terrasse, Nicolas regardait dans le vide, l'image vivante du monde auquel il était lié.

Avertissement.

Je venais de finir les réparations. Le centre d’alimentations de l'immeuble était branché aux réseaux, à la centrale autonome, et j'avais dispatcher l'énergie dans tout le bâtiment. Je ne crois pas avoir fait quoi que ce soit qui est déclenché l'explosion.

L'homme était assis dans une petite salle et répondait aux questions posées par le robot inspecteur. Derrière un miroir sans tain, deux agent de police observait les réactions du technicien énergétique. Franck Wong travaillait pour les brigades anti-terroristes de Ouékoumène. Il avait devant lui la seule personne à être liée au dispositif de dispatche d'énergie du bâtiment qui avait explosé.
Le procureur rentrait dans le bureau.
-Vous avez compris ce qui s’est passé?
-Je suis persuadé que Jérôme Spinétas est lié à ça. Notre dossier sur Istratant Slamuit nous indique bien que c'est un résistant révolutionnaire mais je ne le crois pas capable de se suicider comme ça. Je crois plutôt à une manipulation. Ce ne serait pas étonnant en plus ?
-Nous sortons de notre juridiction. Mais je crois que vous avez raison. Essayons de faire la lumière sur cette histoire de terrorisme. Mais avant tout, notre bureau est relevé par la section du bureau de citoyenneté d’Oekoumène.
Franck était énervé par cette information. Il n'avait pas fait ce voyage pour rien quand même. Estelle lui avait déjà dit que quelqu'un essaierait de nuire à Istratant.
De l'autre côté de la glace, l'homme regardait le robot inspecteur qui fumait légèrement, il tomba par terre. Il se leva brusquement et se saisit de la clef universelle du robot qui semblait neutralisé. Il sortit de la salle d'interrogatoire en poussant devant lui les personnes qui lui barraient la route. Tout se passa si vite que Franck, qui était plongé dans une réflexion avec le procureur ne pu rien faire.
L'homme sortit du bâtiment et disparut dans la foule très rapidement.

15.5.06

Le temps qui court...




Un jeux de télé réalité voit alors le jour. C’est Oekoumene. Au début, il permet de gérer la crise sociale. Très vite, le Model occidental l’adopte.
Jérôme Spinétas et Istratant Slamuit sont les deux principaux fondateur du système Oekoumene, qui devient très vite un état dans lequel il y a des citoyens et des non-citoyens.
La gestion administrative de l’économie, de la politique et du social de Ouékoumène devient incontrôlable. La liberté est prônée partout, mais les clivages et les méthodes musclés sont de plus en plus violentes. Les médias ayant perdu toute crédibilité, il ne reste qu’une seule chaîne de télévision, Ouékoumène, la télévision qui éclaire le peuple dans la nuit du libéralisme destructeur. C’était le premier slogan du groupe. Cette histoire est l’aboutissement d’une longue réflexion sur notre société. Dans laquelle certains s'adaptent et vivent dans les règles, mais certain ne le font pas, ils échoues à vivre en liberté.
C’est un monde injuste avec 80% d’habitants exploités par les 20% dominants.
La base de données Ouékoumédia regroupe cette histoire et ses principaux protagonistes.

*
Les états décident donc de s’unir en une structure étatique basée sur les Médias. La partie des terres immergée de l’humanité et ses habitants constructeurs d’un monde meilleur naissent pour devenir Oekoumene.

Lorsque l’élite a commencé à paniquer. Elle a cherché une raison à cette panique. En cherchant l’esprit derrière le mouvement contestataire, ils ont découvert que le seul moyen de sauver le monde était le retour à l’age de pierre. Le moyen d’arriver là était de détruire "la pensée unique". Il ne restait plus qu’à trouver l’architecte de cette destruction.
Le groupe Ouékoumène était dirigé par Jérôme Spinétas. Son but était d’organiser la faisabilité du système Ouékoumène en combattant le libéralisme et le capitalisme, mais ce qu'il généra devenait incontrollable. Jérôme trouva en Istratant Slamuit, l’architecte de son projet de restructuration de la société.
La première allocution d’Istratant Slamuit pouvait laisser imaginer son charisme et sa compréhension humanistes des souffrances de cette époque.





"18 ans plus tôt…"

Estelle était chez elle. Elle regardait l’allocution des deux hommes. Elle se demandait qui pouvait bien être Istratant et ne comprenait pas. Elle rentrait tout juste de la fac. Ses examens se passaient bien. Normalement, elle aurait son diplôme sans trop de casse se disait-elle. Elle, qui habitait avec sa tante. Une maison entièrement recouverte de zinc. Elle devait aller rejoindre Nicolas sur les barricades. C’était le temps des manifestations des « Jeunes » comme le disaient les médias. Le mouvement battait grand train et Nicolas était à la tête des contestations. La crise économique actuelle lui faisait très peur et elle avait consultée sur Internet tous les sites regroupant analyses et prospections pour l’avenir proche de sa génération. Mais-elle n’y avait rien compris de plus qu’a la lecture d’une partition de Wagner.

Son téléphone portable sonna. C’était Irma, la fille d’Istratant.
- Estelle, c’est terrible. Nous allons devenir des non-citoyens. Ils sont en train de changer les constitutions, les réformes fusent, l’état disparaît.
- Attends, calme toi. Ton père travaille sur le projet. Ne t’affole pas comme ça. On se rejoint avec Nicolas devant le bureau de quartier.

En raccrochant, elle se rend compte qu’elle vient de recevoir un message. Un message de Nicolas qui lui disait de ne pas venir ; que les choses tournaient mal, et qu’il lui recommandait de se cacher.

Estelle se retourne et regarde la télé à ce moment. Un hélicoptère filme la place du bureau de quartier. Plus de 10 000 manifestants sont là, entourés par des cars de police. Éparses, des fumeroles et de petites explosions disent l’instabilité qui règne. La police charge dans la foule et la scène devient d’une violence jamais montrée à la télévision. Deux hélicoptères entourent alors celui de la chaîne de télévision, la caméra montre qu’ils sont armés. On aperçoit un missile qui part en direction de la place et l’image disparaît. Le programme est coupé. Sur l’écran, on peut lire :
« Ouékoumène, la télévision qui vous éclaires »
Ouékoumène V 1.0
La voix d’un présentateur explique :

- Les médias sont dorénavant la propriété de tous. Les manifestations vous seront commentées dans la soirée. Nous avons gagné !

Stupéfaction d’Estelle. Ses mains sont sur sa bouche. Le bruit d’une explosion se fait entendre dehors. Elle sort et aperçoit un hélicoptère qui fond vers ce qu’elle devine être la place de la manifestation. Celui des média, lui, pique vers une rue et s’écrase semble-t-il. Horrifiée, elle commence à pleurer. Elle voit un nuage de fumée gris disparaître dans les airs au-dessus de la place.
- Nous avons gagné !
- Non, ce n’est pas possible. C’est un cauchemar. Estelle court dans sa chambre et se fait un sac avec quelques affaires. Dans le salon, elle ouvre un grand placard, sort de celui-ci une boîte métallique. Dedans, beaucoup d’argent liquide. Elle prend la boîte et la met dans son sac. Sur le terminal multimédia de la maison, elle insert ses carte de crédits et fait un retrait complet en tapotant sur le clavier lumineux. Une quinzaine de papiers sortes de l’imprimante intégrée. Ce sont des bons de paies. Elle court alors dehors et rentre dans la petite voiture de sa tante. Elle se rend compte qu’elle a oublié quelque chose. Au loin, elle entend le vacarme de milliers de sirènes. Il lui semble qu’ils se dirigent dans sa direction. Elle court vers la maison et laisse un mot a l’attention de sa tante. Dehors, elle entend le bruit violent d’un véhicule arriver dans la rue voisine. Des coups de feu, des hurlements. Elle sort, entre dans la voiture. Elle allume le contacte et prend la direction du sud, la zone inondée. Peut-être qu’elle ne sera pas la seule a aller par là. Des larmes coulent sur son visage. Elle tremble. Dans les rues, des familles entières sortent de chez elles. Certains semblent hostiles, d’autres effrayés. Elle entrevoit quelques fois des véhicules de police. À un carrefour, elle est témoin d’une scène affreuse. Un corps de policier tire à vue sur les passants.
- C’est la révolution. Se dit-elle.
Sa voiture disparaît sur une bretelle ; elle prend la grande route qui mène vers les terres abandonnées.

Lorsque Estelle se réveille, le métro a une odeur de sueur. Tout autour d’elle force la présence de cette humanité qu’elle ne comprend toujours pas, qu’elle ne comprend plus, et qu’elle n’a peut-être jamais compris… Que lui avait-on enseigné sur la terre des Slamuits.

La signalisation lui indiquait qu’elle approchait. Une fumée blanche s’échappait du capot, Estelle admirait le soleil se coucher sur les marécages. Les reflets orange, pourpres, écarlates des nuages sur les lacs. Les épaves de paquebots, les pétroliers, les transporteurs, les voiliers échoués sur des aires plus ou moins profondes donnaient, a cette heure une couleur mystique au paysage. Elle pouvait presque sentir l’odeur de rouille des passerelles encore utilisées par certains Slamis. Maintenant, ces navires étaient devenus des habitations clandestines, et il en demeurait plusieurs dizaines de milliers sur le sud de tout le pays, qui avait été inondé par un raz-de-marée extraordinaire au début du siècle.
Elle savait qu’elle approchait de la citée inondée, renommée, Néo-Spartia. Au loin, elle devinait déjà le grand pont, puis les tours inondées. Telle la mythique Venise, Néo-Spartia était une ville bateau, peuplée d’habitant amphibiens, qui avaient élaboré des passerelles, des ruelles suspendues, des jardins, toute une ville au-dessus de la mer. Cette citée n’avait pas ses fondations au sol après tout, mais dans les airs. Tout était suspendu aux tours qui émergeaient des eaux...
La ville s’était construite d’exclus, de renégats, de terroristes, mais beaucoup d’intellectuels y étaient partis aussi. Des artistes également. Ils avaient tous fuient les prémices de Ouékoumène, la société de démocratie totalitaire qui naquit lors du XXIe siècle. Estelle avait peur, elle avait entendu tellement de mal de Néo-Spartia à Ouékoumène. Les médias avaient proclamé la zone condamnée par différents fléaux civilisationel et l’avaient prohibée sous peine d’expatriation absolue.
Les jeunes y vivaient en groupes : l’éducation physique était la plus importante, au détriment du développement intellectuel. Pour devenir adulte, le Néo-Spartia devait passer une série de tests, et participer à un jeu de télé réalité. Ils étaient envoyés par bande dans la périphérie de la citée et devaient survivre pendant trente jours. Ils étaient filmés et éliminés par vote. Une milice s’occupait de faire disparaître ceux qui n’étaient pas choisis, chaque soir pour continuer leur épreuve le lendemain. Le ou les gagnant obtenait le statut ou titre de Slamuit de Néo-Spartia. Et il ou ils pouvaient prendre part à la gestion de sa cité. Mais ils devaient vivrent en communauté jusqu'à l’âge de trente ans, avant de pouvoir espéré participé au grand jeu mondial de citoyenneté : Ouékoumène.

Devant le poste de la milice locale, la petite voiture d’Estelle s’arrêtait. Elle sortait et s’étirait car la route avait été longue. Sur le siège du passager, son agenda personnelle sonnait. S’était Irma qui lui disait que Nicolas avait disparut dans la manifestation. Qu’elle avait perdue sa trace et qu’elle avait essayée de fuir avant de s’être faite arrêtée pour un contrôle d’identité. Estelle regardait le message, consterné. Irma lui demandait si elle avait eu de nouvelles. Mais non, rien. Et il n’était pas joignable ; plus joignable car sa ligne était en dérangement.
Elle traversa le trottoir pour se diriger vers le petit poste de milice. Arrivée devant ; un guichet vétuste, une petite queue de quelques personnes. Dans la rue, derrière, des mouvements de protestations. Elle entendait diverses paroles.
- Allons nous présenter au nouveau jeu ; dix mille participants cette fois-ci ! Et un gain exceptionnel.
- Oui, il faut participer au jeu… Allons nous inscrire !
- Oui, c’est pourquoi ?
- Bonjour, Mademoiselle ?
- …
- Mademoiselle ? Hou-hou ?
- Ah oui, pardon. Excusez-moi, je viens de Ouékoumène. Heu, je ne sais pas trop comment m’organiser. J’ai pris ma voiture et je suis venue le plus rapidement ici. Vous avez appris ce qui se passait ? Vous avez des nouvelles ?
- Ah oui, Ouékoumène. Heu, vous voyez miss, je ne sais pas quoi vous répondre. J’ai pas le temps de voire les infos, surtout qu’ici, on a pas d’info officielles, vous savez. On est qu’une petite milice de proximité.
- Je vous explique, j’ai fui Ouékoumène, je ne suis pas citoyenne, je viens du quartier périphérique, là où sont les voiliers et les accès à la mer. Je ne sais pas quoi faire, je suis aller à Ouékoumène pour faire des études de citoyenneté, et mes amis sont encore là-bas. Dites-moi, vous organisez quelque chose localement pour vous protéger de ce qui arrive.
- Ça nous concerne peu ici, ils ne vont pas venir ici, on est sur la Terre des Slamuits. On est méchant ici vous savez bien ! On est pas cultivé et on a accès a rien. Alors que viendrait-ils faire ici?
- Pardon, j’ai juste envie de savoir ce qui se passe. Ça a été très violent, ce matin. Il y a eu des morts et je crois qu’il y a eu un coup d’état là-bas.

Persona non grata... ex nihilo... Eternam !



Les hyperbus passaient entre les immeubles, sur leurs flancs, des écrans projetaient le discours de l’huissier de justice du procès. Tout le monde regardait ce procès réalité, celui de l’Istratanisme. Les conducteurs avertis, regardaient sur leur tableau de bord, l’hologramme du programme Ouékoumène. Dans les centres commerciaux, dans les salons de coiffures, dans les tours de bureaux des centres super développés. Chacun des citoyens de Ouékoumène regardait son journal continu en faisant ce qu’il avait à faire. Ouékoumène était la société-réalité qui avait été proclamée lors du grand plan social du 25e siècle.

Je regardais aussi.




Ouékoumène. Siège administratif, 29 Septembre 2169.

Devant le bâtiment de l’association de quartier se tenait le jeune homme du kiosque. Il pianotait sur le terminal public. Celui-ci projetait dans les airs des hologrammes retraçant les gros titres de la semaine en cours. Chacun pouvait acheter, un droit de téléchargement des informations pour leurs assistants personnels.
Estelle avait rendez-vous avec Istratant dans la salle d’étude des admissibilités de téléchargement du dossier de candidature à la citoyenneté.
Au-dessus du trottoir, un hologramme particulièrement éloquent interpellait tout le monde. Un attentat sur l’ensemble des plateformes pétrolières du Golf du Mexique avait détruit les structures d’évacuation d’hydrocarbure. Si l’information n’était, semble-t-il pas alarmiste, chacun, dans la rue, laissait deviner une certaine crainte sur son visage.
Estelle trouvait étrange qu’Istratant lui ai parler des plateformes du Golf du Mexique quelques jours auparavant. Il lui avait même précisé que leur disparition affecterait l’économie globale de manière irrémédiable. Istratant faisait partie d’un conglomérat qu’il avait formé avec d’autres dissidents. Ils étaient en désaccord avec Ouékoumène, et organisaient des réunions d’information médiatiques de par le monde et via Internet. Le mouvement contestataire avait un nom, c’était l’Istratanisme.
L’hologramme, au-dessus de la rue fût à ce moment parasité par une banderole rouge et aux enseignes de l’Istratanisme. Le groupe revendiquait : les attentats et par la même, le départ d’un nouveau monde.
Estelle ne savait pas quoi penser de ce qui se passait. Istratant était un homme juste et intègre. Comment pouvait-il être mêlé à ça ? Estelle rentrait dans le bâtiment au moment où l’hologramme se figeait comme sous l’effet d’un bug.

Un bruit strident retentissait dans la rue, et les passant fuyaient la proximité du terminal d’information.



Dans la petite salle de réunion, les stores étaient fermés. Estelle décide alors de frapper à la porte mais aucune réponse ne se fait attendre en retour. Elle entre d’un pas discret. Dans le fond de la pièce, un homme de taille moyenne, au front large et brillant sous les rais de lumière observe Estelle avancer. Il se lève doucement sans rien dire. Estelle s’arrête et inspire profondément.
Alors qu’elle sort de son sac à main, un dossier rouge avec la mention Ouékoumène, l’homme se lève en toussotant.
- Bonjour, Estelle. Nous n’avons pas beaucoup de temps. Tu l’à fait ?
- Istratant, qu’est-ce qui ce passe ?
- Ne t’inquiète pas. Cette histoire d’attentats est une manipulation d’Ouékoumène pour nous discréditer. Alors, tu as pu le faire ?
- C’est vrai ?
- Je crois que ce n’est que le début. Nous devons fuir pour nous protéger. Je crois qu’ils veulent nous faire disparaître.
Il la regarde.
- Sérieusement… ! Estelle….Estelle ?
- Je peux faire quelque chose ?
Comme si elle revenait à elle même. Et elle continue…
- Tu vas repartir sur les terres de Slamuits ? C’est terrible, je ne sais pas ce que je vais devenir ?
- Écoutes, Estelle, écoutes, il faut que tu participe à Ouékoumène. Tu pourras obtenir ta citoyenneté si tu gagnes. À partir de ce moment, tu pourras nous aider. En attendant, je dois t’aider comme je le peux, mais arrête ça. C’est important pour toi. Ne va pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tuer. Tu dois faire les démarches pour être citoyenne !

Istratant et Estelle sont à quelques centimètres l’un de l’autre. Une larme coule sur le visage de la jeune femme alors que la lumière des stores change imperceptiblement. Des rais de lumières se fondent comme sous l’effet d’une diffusion. Dehors, il y a des mouvements, les passants, la rue, la circulation. Estelle et Istratant se rapprochent de la fenêtre pour regarder ce qu’il s’y passe.

Devant le bâtiment, trois cars de Police Démocratique s’arrêtent en bloquant la circulation. Très vite, la rue est dégagée par la milice. Quelques curieux essayant de voler une image se font rapidement rediriger vers d’autres rue. Les policiers s’immobilisent, en garde, prêts à intervenir. Sur le toit de l’un des cars, un mégaphone émet un carillon strident, signe et information d’une intervention policière d’état.
- La police d’Ouékoumène vous ordonne de vous rendre.
Silence. Seulement le rire d’une petite fille se fait entendre. Rien d’autre. Derrière la fenêtre, Estelle et Istratant s’échangent un regard d’affection.
- Sors, Estelle. Tu ne dois pas être mêlée à ça ! dit la voix d’un policier.
- C’est Nicolas ! Mais, ils vont m’interroger.
- Non, tu vas sortir par la salle de trie administratif. Tu diras que tu es venue pour ton inscription. Ils ne feront pas le lien, si tout se passe bien.

Dehors, la police attend toujours. Le commandant consulte des informations sur son assistant personnel. Une fiche mentionnant que l’individu est très dangereux apparaît. Le commandant passe un ordre aux troupes qui se mettent à genoux.
- Istratant Slamuit, nous vous sommons de sortir. Vous êtes en infraction avec le code de législation des médias Ouékoumène. Si vous sortez sans obstruction ; aucun mal ne vous serra fait.
La porte du bâtiment s’ouvre à ce moment. Les hommes font quasiment tous un léger mouvement de recul, qu’ils compensent immédiatement. Puis ils se relâchent. Estelle avance alors jusqu’aux barricades et est interpellée par un agent en civil. Elle disparaît dans l’un des cars. Une sirène retentie violement dans le quartier. Un véhicule blindé et munie d’un canon se poste devant le bâtiment. Une femme s’approche du commandant et lui présente son assistant personnel.
- Il semble qu’il n’y ait plus personne à l’intérieur du bâtiment commandant.
- Merci. Vous en êtes sure ?
- Oui. Tous les capteurs indiquent qu’il n’y a qu’un seul homme.
Alors le commandant rend l’objet à la femme et reprend le mégaphone.
- Istratant, sortez sinon nous devrons faire usage de la force.
- Vive la république !!! cri Istratant.
Le vent…, puis un chat monte sur le toit du bâtiment et rentre par l’une des nombreuses fenêtres. Istratant prend son assistant personnel et entame un enregistrement. À ce moment, une explosion colossale détruit l’édifice et projette dans la rue, projectiles et poussières. Les trois cars sont retournés. Les passants sont projetés sur le sol, les policiers sont secoués par ce qui vient de se passer. Quelques-uns reste même sur le sol, alors que le commandant se relève péniblement.
- Que c’est-il passé ? Qui peu m’expliquer ce qui se passe ? d’une voix affirmative.
Silence. Seulement un bruit de flammes, de crépitement, les quelques alarmes qui se sont déclenchées. Rien d’autre.
Estelle, dans le bus, se relève doucement, ne comprenant pas ce qui ce passe. Elle ouvre les yeux et se rend compte que le bus est couché, que les deux policiers qui étaient avec elle sont dans les vaps, et que la porte grillagée est défoncée. Elle se fraye un passage et n’a pas fini de sortir que déjà les sirènes des ambulances se font entendre en une symphonie asynchrone... Le bruit alentour, la panique, la rue, les passants, la police. Certains gémissent, d’autres pleurs. Estelle se dit que c’est le moment ou jamais d’en profiter et de sortir de la le plus rapidement possible. Elle découvre le bâtiment, ou du moins, ce qu’il en reste. Un monceau de béton incandescent, hurlant de ses reflux une fumée brûlante. Elle pense tout de suite à Istratant. La peur et la tristesse l’assaillent, mais elle se fraie un chemin vers la bouche de métro la plus proche en disparaissant dans la foule intriguée.

Dans le long couloir du métro, la lumière clignote frénétiquement. Elle se dit alors que l’explosion a été très puissante et que les dégâts doivent être très nombreux. Les panneaux publicitaires numérique ne fonctionnant plus très bien ; elle arrive quand même à se diriger. Il lui semble remarquer que les gens allant et venant dans le métro semble aussi avoir ressentis quelques chose de l’explosion. De plus en plus perdue, Estelle décide de demander au premier venue si il sait ce qui c’est passé.
- Ne restez pas là ma p’tit dame, je crois qu’il y a eu un attentat vers le siège du bâtiment administratif de Ouékoumène.
L’homme repart aussitôt et laisse Estelle, immobile et essoufflée dans les couloirs du métro. Les lumières clignotent toujours et il lui semble apercevoir une rame arrivée au quai. Elle décide de prendre sur elle et d’aller dans celle-ci.
- Est-ce encore une coïncidence ? se demande-t-elle. Que c’est-il passé ?
Elle rentre dans le métro et s’assied. La rame prend son élan dans l’agitation la plus totale. Assise, elle regarde machinalement dans son sac et fait tomber son petit miroir de poche sans s’en rendre compte. Elle prend son assistant personnel et regarde si l’attentat est déjà aux informations. Au moment de la connexion, un message apparaît.
- Citoyens de Ouékoumène, n’oubliez pas de voter ce soir. C’est important pour vous et pour ceux qui font changer les choses.
Sans vraiment y prêter attention, elle découvre qu’elle a reçu un message interactif d’Istratant. Au moment de le consulter, la lumière du wagon disparaît, la rame freine brutalement, et son assistant personnel s’éteint. Tous les appareils s’éteignent à l’unisson et le train s’arrête heureusement, à la station la plus proche. Estelle se lève et se dirige alors, et le plus rapidement possible vers la sortie la plus proche. Dans la foule, la bousculade est inévitable. Estelle trébuche, et tombe. La terre tremble, encore. Estelle se dit que ça recommence. Elle essaie de se relever mais quelqu’un la pousse violement contre le mur et sa tête heurte le sol lorsqu’elle tombe. Elle essaie d’ouvrir les yeux, n’y parvient pas. Elle tombe au moment où une explosion se fait entendre.



Le réveil est chaotique, Estelle se demande si ce qui vient de se passer est vrai. Istratant, le matin, le rendez-vous. Elle se demande au plus profond d’elle même si le temps lui à laisser son pourceau de seconde à accomplir ce qu’elle devait faire…

11.5.06

La main de Jérôme sursautait...

Jérôme Spinétas était assis à l’arrière du carrosse hydraulique à sustentations magnétiques. L’appareil filait dans l’aéroconduit et se dirigeait vers le bâtiment des congrès, devenu un lieu de réceptions médiatiques. Il devait retrouver Istratant là-bas et il avait pris un peu de retard, à cause des coups de fils qu’il avait reçus au sujet de l’allocution de ce matin. Ses cheveux cour étaient coiffés en arrière, et juste au-dessus de son front, un pic rassemblait la seule touffe longue de son cuir chevelu. Il portait deux boucles d’oreille, chacune renfermant respectivement, assistant personnel informatique et téléphone. Deux petit vers ovoïdes trônaient devant ses orbites ; ils étaient entourés d’un souple filament qui remontait ses pommettes pour se perdre au contact des boucles.
Sa main était posée sur son genou, et ses doigts bougeaient frénétiquement, comme sauvages dans cet environnement trop calme, trop léché, trop posé. Une très belle main féminine vint se posée sur la sienne, ferme et sereine. Les doigts stoppères et devinres dociles immédiatement. Seul son indexe, comme pour exulter un dernier sursaut, un dernier souffle tapota trois fois la rotule. Comme pour proclamer une indépendance qu’il ne connaissait plus.
- Calme toi Jérôme. Tu te fais trop de soucis mon chat. Arrête avec tes mains, tu vas finir par faire sonner ton genou à ce rythme. Elle riait.
Ce rire était la plus belle chose pour Jérôme. Elle le réconfortait toujours.
- Tu sais Anaïs, je ne suis pas sûr que nous ayons conscience de ce que nous faisons avec Istratant. C’est mon ami, et je l’envoie au casse-pipe. Ne peut-on pas faire autrement ?
- Arrête, avec cette complainte-là tu n’auras pas ce que tu désires, un monde meilleur, comme tu le dit si bien. Tu es comme ça Jérôme ! Et puis le pouvoir, l’argent ne sont pas négligeables.
Jérôme regardait dehors, il cherchait un point, quelque part, comme si quelque chose l’avait interpellé. Mais il n’y avait rien d’autre, dans l’aéroconduit, sinon quelques Slamuits perdus, qui essayaient de se cacher ici et là.
- Istratant n’est pas négligeable !
La main de Jérôme sursautait, repoussant celle d’Anaïs violement.
L’appareil prenait de plus en plus de vitesse et commença à prendre une immense montée. La vitesse croissait au fur et à mesure que l’aéroconduit s’élevait. Dans le ciel de la cité de Ouékoumène, alors que des milliards de lumières annonçaient le début d’une nouvelle nuit sur le monde, un projectile sorti du petit tube telle une fusée dans le ciel noir pour se diriger vers une tour de plusieurs centaines de mètres.

Comme si la télé était partout !





- Pourquoi les gens sortent, ici et là, pour protester ? Ils essaient de faire quelque chose. Ce n’est pas de manière irréfléchie. Regarder la télévision toute la journée, manger toute la journée, se droguer toute la journée, c’est ça qui est irréfléchie et que la société à laisser faire jusqu’à maintenant. C’est triste et affligeant pour les gouvernements. C’est violent. Il y a des signes, de plus en plus évidents, partout, qui démontre que la vie dans le consumérisme, n’est pas une vie satisfaisante.

Sur la place du Grand Château d’eau, plus de dix milles Slamis regardaient l’allocution sur l’écran géant. Le marché s’était arrêté, et maintenant un silence régnait. Les lèvres d’Istratant étaient la cible du champ de vision de chacun. Chacun donnait écho à ses propos là. Pour la première fois depuis longtemps, l’attention de chacun dans la rue était captivée par le discours d’un seul homme.

Jérôme Spinétas répondant :

- Nous ne pouvons pas laisser les gouvernements du monde agir de manière terroriste. Nous voulons avec Ouékoumène, trouver la solution la plus proche à une société équilibrée.

- La détermination de consommer vous terrorises ! Nous sommes effrayés à l’idée d’être des consommateurs. Nous avons la liberté de choisir entre une qualité A ou B ou C. Voilà l’actuelle définition de la liberté !

Un vendeur de caleçons regardait son étalage, songeur, puis son visage se redressa rapidement vers l’écran géant.

- Nous ne pouvons pas laisser les gouvernements du monde affirmer leur objectif de terroriser nos nations au point de ne pas nous laisser un autre choix que la consommation. Et…
-
Silence…
Devant son petit projectovisuel, Estelle regardait aussi. Elle souriait. Elle se disait qu’un nouveau départ était proche, que le grand changement pourrait arriver d’une minute à l’autre.

- La folie est de croire qu’il faut constamment travailler pour consommer ; c’est de la pure folie. Cela détruit tout, et cela doit disparaître. Chacun doit avoir le droit de contribuer à la construction d’un monde meilleur. Il n’y a plus de valeur ni de sens à maintenir ce system. C’est une question de corruption globale. Les gens sont forcés d’avoir à l’esprit ; qu’ils doivent posséder. Toutes ces choses que nous amassons ne sont rien, nous disparaîtrons sans elles. Et je sais que personne n’adhère a ce mode de vie, mais que faire alors ? Il faut arrêter ça, et le détruire. Les leaders de la ligue de consommation mondial ne cessent de proclamer haut et fort : -« nous aurons un bon monde »… C’est faux. Car je le répète :La volonté de consommer vous terrorises. Ouékoumène peut vous éclairer.

Sur le marché, une vieille dame touchant différentes étoffes pour en évaluer la qualité fait signe aux gens qui l’entour d’écouter cet homme. Elle ricane. Et que propose-t-ils alors ? Dit-elle en repoussant une étoffe dans son bac.

- Nous proposons un programme de télé réalité dans lequel chacun pourrait participer et proposer une loi aux peuples. Ainsi les décisions seraient communes et permettraient de faire bénéficier du meilleur aux populations. Le jeu évoluera bien sûr. Et certain gagnerons des choses importantes, comme des droit, lorsqu’ils n’en ont pas, un logement, plus de privilèges, je ne sais pas, mais construisons ça. Tous ensemble.
Et je crois sérieusement, qu’aujourd’hui, les jeunes n’ont pas de future. Et je crois que chacun dans le monde peut sentir le pouvoir de ces immenses et énormes groupes multinationaux qui commence vraiment à dominer le monde et ses règles. Leur cri de guerre est : DOMINER LE MONDE, DOMINER LE MONDE…Le notre est : NON ! le notre est la réflexion.

Sur ce, Istratant reprend la parole. Les foules clament, applaudissent, aiment ce qu’elles regardent avec un entrain jamais encore atteint par les médias. Jérôme produit un sourire, en regarde amicalement Istratant qui finit :

- Ces immenses et monstrueuses multinationales qui dépenses des milliards de dollars par ans pour essayer de nous vendre du prêt-à-manger, des voitures, des ordinateurs… C’est cela qui à un impact colossal sur nous. La publicité est l’outil de communication le plus évolué de toute l’humanité, et regardez à quoi elle sert. Vous êtes assis là, dans votre fauteuil, passif, vous n’avez rien à dire, et dehors, il y a des gens malin qui font des spectacles télévisés fantastiques, commerciaux. Ce sont les puissants producteurs d’informations, ce sont des producteurs de sens. Et vous êtes les consommateurs passifs de ce sens. Et ce sens EST non-sens. C’est pour la plupart du temps de la propagande. C’est l’endoctrinement de la culture de consommation. Vous croyez alors que le bonheur veut dire, « acheter », encore et encore, noël tous les jours, toutes les occasions sont bonnes… Non, il faut arrêter ça.
-
*

Istratant était immense sur l’écran géant de la place du Grand Château d’eau.
Istratant tremblait sur le petit projectovisuel d’Estelle.

Les deux hommes s’étaient unis dans ce combat. Le jeu commença le soir même avec la définition des règles de base.

Règle générale : Proposition d’une loi pour la société.

Règle 1 : Chacun peu participer.
Règle 2 : Un gagnant par jour et par loi promulguée.
Règle 3 : Etablissement d’une nouvelle citoyenneté pour les participants ayant établis
une loi à l’unanimité des spectateurs.
Règle 4 : Y croire ! Ouékoumène remplacera progressivement l’état et la gestion des ressources humaines !

10.5.06

Signalisation.




La signalisation lui indiquait qu’elle approchait. Une fumée blanche s’échappait du capot, Estelle admirait le soleil se coucher sur les marécages. Les reflets orange, pourpres, écarlates des nuages sur les lacs. Les épaves de paquebots, les pétroliers, les transporteurs, les voiliers échoués sur des aires plus ou moins profondes donnaient, a cette heure une couleur mystique au paysage. Elle pouvait presque sentir l’odeur de rouille des passerelles encore utilisées par certains Slamis. Maintenant, ces navires étaient devenus des habitations clandestines, et il en demeurait plusieurs dizaines de milliers sur le sud de tout le pays, qui avait été inondé par un raz-de-marée extraordinaire au début du siècle.
Elle savait qu’elle approchait de la citée inondée, renommée, Néo-Spartia. Au loin, elle devinait déjà le grand pont, puis les tours inondées. Telle la mythique Venise, Néo-Spartia était une ville bateau, peuplée d’habitant amphibiens, qui avaient élaboré des passerelles, des ruelles suspendues, des jardins, toute une ville au-dessus de la mer. Cette citée n’avait pas ses fondations au sol après tout, mais dans les airs. Tout était suspendu aux tours qui émergeaient des eaux...
La ville s’était construite d’exclus, de renégats, de terroristes, mais beaucoup d’intellectuels y étaient partis aussi. Des artistes également. Ils avaient tous fuient les prémices de Ouékoumène, la société de démocratie totalitaire qui naquit lors du XXIe siècle. Estelle avait peur, elle avait entendu tellement de mal de Néo-Spartia à Ouékoumène. Les médias avaient proclamé la zone condamnée par différents fléaux civilisationel et l’avaient prohibée sous peine d’expatriation absolue.
Les jeunes y vivaient en groupes : l’éducation physique était la plus importante, au détriment du développement intellectuel. Pour devenir adulte, le Néo-Spartia devait passer une série de tests, et participer à un jeu de télé réalité. Ils étaient envoyés par bande dans la périphérie de la citée et devaient survivre pendant trente jours. Ils étaient filmés et éliminés par vote. Une milice s’occupait de faire disparaître ceux qui n’étaient pas choisis, chaque soir pour continuer leur épreuve le lendemain. Le ou les gagnant obtenait le statut ou titre de Slamuit de Néo-Spartia. Et il ou ils pouvaient prendre part à la gestion de sa cité. Mais ils devaient vivrent en communauté jusqu'à l’âge de trente ans, avant de pouvoir espéré participé au grand jeu mondial de citoyenneté : Ouékoumène.

Devant le poste de la milice locale, la petite voiture d’Estelle s’arrêtait. Elle sortait et s’étirait car la route avait été longue. Sur le siège du passager, son agenda personnelle sonnait. S’était Irma qui lui disait que Nicolas avait disparut dans la manifestation. Qu’elle avait perdue sa trace et qu’elle avait essayée de fuir avant de s’être faite arrêtée pour un contrôle d’identité. Estelle regardait le message, consterné. Irma lui demandait si elle avait eu de nouvelles. Mais non, rien. Et il n’était pas joignable ; plus joignable car sa ligne était en dérangement.
Elle traversa le trottoir pour se diriger vers le petit poste de milice. Arrivée devant ; un guichet vétuste, une petite queue de quelques personnes. Dans la rue, derrière, des mouvements de protestations. Elle entendait diverses paroles.
- Allons nous présenter au nouveau jeu ; dix mille participants cette fois-ci ! Et un gain exceptionnel.
- Oui, il faut participer au jeu… Allons nous inscrire !
- Oui, c’est pourquoi ?
- Bonjour, Mademoiselle ?
- …
- Mademoiselle ? Hou-hou ?
- Ah oui, pardon. Excusez-moi, je viens de Ouékoumène. Heu, je ne sais pas trop comment m’organiser. J’ai pris ma voiture et je suis venue le plus rapidement ici. Vous avez appris ce qui se passait ? Vous avez des nouvelles ?
- Ah oui, Ouékoumène. Heu, vous voyez miss, je ne sais pas quoi vous répondre. J’ai pas le temps de voire les infos, surtout qu’ici, on a pas d’info officielles, vous savez. On est qu’une petite milice de proximité.
- Je vous explique, j’ai fui Ouékoumène, je ne suis pas citoyenne, je viens du quartier périphérique, là où sont les voiliers et les accès à la mer. Je ne sais pas quoi faire, je suis aller à Ouékoumène pour faire des études de citoyenneté, et mes amis sont encore là-bas. Dites-moi, vous organisez quelque chose localement pour vous protéger de ce qui arrive.
- Ça nous concerne peu ici, ils ne vont pas venir ici, on est sur la Terre des Slamuits. On est méchant ici vous savez bien ! On est pas cultivé et on a accès a rien. Alors que viendrait-ils faire ici?
- Pardon, j’ai juste envie de savoir ce qui se passe. Ça a été très violent, ce matin. Il y a eu des morts et je crois qu’il y a eu un coup d’état là-bas.

Ouékoumédia. Discours d’Istratant Slamuit, La réforme sociale du 29 Septembre 2158.



Estelle était chez elle. Elle regardait l’allocution des deux hommes. Elle se demandait qui pouvait bien être Istratant et ne comprenait pas. Elle rentrait tout juste de la fac. Ses examens se passaient bien. Normalement, elle aurait son diplôme sans trop de casse se disait-elle. Elle, qui habitait avec sa tante. Une maison entièrement recouverte de zinc. Elle devait aller rejoindre Nicolas sur les barricades. C’était le temps des manifestations des « Jeunes » comme le disaient les médias. Le mouvement battait grand train et Nicolas était à la tête des contestations. La crise économique actuelle lui faisait très peur et elle avait consultée sur Internet tous les sites regroupant analyses et prospections pour l’avenir proche de sa génération. Mais-elle n’y avait rien compris de plus qu’a la lecture d’une partition de Wagner.

Son téléphone portable sonna. C’était Irma, la fille d’Istratant.
- Estelle, c’est terrible. Nous allons devenir des non-citoyens. Ils sont en train de changer les constitutions, les réformes fusent, l’état disparaît.
- Attends, calme toi. Ton père travaille sur le projet. Ne t’affole pas comme ça. On se rejoint avec Nicolas devant le bureau de quartier.

En raccrochant, elle se rend compte qu’elle vient de recevoir un message. Un message de Nicolas qui lui disait de ne pas venir ; que les choses tournaient mal, et qu’il lui recommandait de se cacher.

Estelle se retourne et regarde la télé à ce moment. Un hélicoptère filme la place du bureau de quartier. Plus de 10 000 manifestants sont là, entourés par des cars de police. Éparses, des fumeroles et de petites explosions disent l’instabilité qui règne. La police charge dans la foule et la scène devient d’une violence jamais montrée à la télévision. Deux hélicoptères entourent alors celui de la chaîne de télévision, la caméra montre qu’ils sont armés. On aperçoit un missile qui part en direction de la place et l’image disparaît. Le programme est coupé. Sur l’écran, on peut lire :
« Ouékoumène, la télévision qui vous éclaires »
Ouékoumène V 1.0
La voix d’un présentateur explique :

- Les médias sont dorénavant la propriété de tous. Les manifestations vous seront commentées dans la soirée. Nous avons gagné !

Stupéfaction d’Estelle. Ses mains sont sur sa bouche. Le bruit d’une explosion se fait entendre dehors. Elle sort et aperçoit un hélicoptère qui fond vers ce qu’elle devine être la place de la manifestation. Celui des média, lui, pique vers une rue et s’écrase semble-t-il. Horrifiée, elle commence à pleurer. Elle voit un nuage de fumée gris disparaître dans les airs au-dessus de la place.
- Nous avons gagné !
- Non, ce n’est pas possible. C’est un cauchemar. Estelle court dans sa chambre et se fait un sac avec quelques affaires. Dans le salon, elle ouvre un grand placard, sort de celui-ci une boîte métallique. Dedans, beaucoup d’argent liquide. Elle prend la boîte et la met dans son sac. Sur le terminal multimédia de la maison, elle insert ses carte de crédits et fait un retrait complet en tapotant sur le clavier lumineux. Une quinzaine de papiers sortes de l’imprimante intégrée. Ce sont des bons de paies. Elle court alors dehors et rentre dans la petite voiture de sa tante. Elle se rend compte qu’elle a oublié quelque chose. Au loin, elle entend le vacarme de milliers de sirènes. Il lui semble qu’ils se dirigent dans sa direction. Elle court vers la maison et laisse un mot a l’attention de sa tante. Dehors, elle entend le bruit violent d’un véhicule arriver dans la rue voisine. Des coups de feu, des hurlements. Elle sort, entre dans la voiture. Elle allume le contacte et prend la direction du sud, la zone inondée. Peut-être qu’elle ne sera pas la seule a aller par là. Des larmes coulent sur son visage. Elle tremble. Dans les rues, des familles entières sortent de chez elles. Certains semblent hostiles, d’autres effrayés. Elle entrevoit quelques fois des véhicules de police. À un carrefour, elle est témoin d’une scène affreuse. Un corps de policier tire à vue sur les passants.
- C’est la révolution. Se dit-elle.
Sa voiture disparaît sur une bretelle ; elle prend la grande route qui mène vers les terres abandonnées.

Pour quelques moments d'air saint...

Les mains de la fonctionnaire du bureau administratif remuaient sur le petit clavier lumineux à inversion de pressions. Chaque toucher sur un symbole ouvrait sur l'écran holographique un menu accompagné d’une photo de la personne sujette du dossier ouvert. En ce lieu, il était question de Nicolas. Au bas de la page informatique; une mention en surbrillance rouge, entourée de jaune indiquait :

Dossier spéciale, toutes autorisations accordées, sauf projet OKM V1.0 bêta.

Les doigts caractériels de la femme effectuaient une danse méticuleusement vectorielle, allant çà et là. Ils dansaient sur le clavier de manière frénétique; Nicolas regardait le numéro artistique d'un oeil intrigué, il était pâle.

-Avez-vous dans votre entourage, des gens qui pourraient garantir de vos bonnes intentions?
-Oui, j'ai de la famille, mais ils sont loin.
-Alors ça devrait aller, nous acceptons votre dossier.
-Finalement, je préfère leurs demander directement.
-Très bien. (narquois)
-Je vous remercie madame.

Nicolas sortait du bureau. Il avait fait la queue pendant trois heures pour ces informations.
Arrivé à l'antenne Istrataniste de son quartier, il décidait d'archiver son dossier afin de construire son dossier le mieux possible.
Le rendez-vous qu'il avait ce soir avec Estelle l’intriguait, se pouvait-il que ce soit son Estelle ? Istratant lui avait demandé de l'aider à être admise. Nicolas pouvait se consacrer a ça pendant quelques heures.

Estelle Criantes lui avait envoyé un mail depuis Néo-Spartia et il commençait maintenant à voir à qui il avait à faire.
Istratant devait aussi le mettre en relation avec Irma, sa fille adoptive. Nicolas devait trouver le moyen d'aller à Néo-Spartia, et d'une manière ou d'une autre, le succès de son opération en dépendait. Il voulait court-circuiter les système d’élections de Ouékoumène, en mettant au grand jour, la corruption et les manipulations qui y étaient affiliés. Il avait presque tous les éléments pour y arriver. Maintenant, ne lui restait plus qu'a organiser son plan et a mettre en relation les différent protagoniste de son plan de révolution mineure. Car son but principal était de retrouver Estelle, la petite fille de son adolescence, a qui il avait fait le serment de l'épouser. Il savait qu'il était dans une ligne romanesque absolue et que son comportement semblait idéaliste, mais il n'avait plus q'une chose en tête à présent; l'amour. Oui, l'amour et l'absolu de sa propre vie, il se savait dans cette mouvance, car il ne lui restait plus rien, sinon l'espoir de combattre Ouékoumène avec cette énergie.

25.2.06

Irma, oh Irma !

Dans le magasin de chaussure, tout était grand et beau.
Il y avait toutes les couleurs, les formes, les styles.
Irma, aimait les bottes, avec de la fourrure, un peu de laine, et un petit talon.
Elle marchait lentement au milieu de ces chaussures. Combien de personnes pouvaient êtres chaussés avec ce qu'il y avait d'exposé. Se demandait-elle. Combien de clientes achetaient alors qu'elle avaient au moins déjà plusieurs paires? Et peut-être se trompait-elle? C'est peut-être les mauvaises questions qu'elle se pose !?!

Irma, avait rendez-vous avec Istratant.
...
...

Petit matin brumeux...




Il passe sur le trottoir, marche légèrement et observe les passants.
Il s'arrête pour se frotter la poche droite... en sort un paquet de cigarettes; l'autre poche lui offre un briquet. Puis la déambulation reprend le temps de quelques foulées. Il s'immobilise, et allume une cigarette en la protégeant du vent frais et triste.
La première bouffée, c’est la meilleure caresse du matin, enfin quelque chose de savoureux. Il lève la tête, marche vers sa voiture et au moment de l'ouvrir s'arrête au milieu de l’allée. Il lève la tête, vers la gauche, puis son corps suit l’impulsion pour lui permettre de se trouver face au ciel. Le vent, cette fois-ci est plus discipliné, plus paisible et lui souffle la volonté de passer une bonne journée. Il brave l'élément en exultant sa fumée dans la direction du vent. La fumée disparaît vite, trop vite. C'est bien. Il pense, il réfléchit, il lui semble que le bonheur pourrait se deviner au bout de cette rue. Un parc, une vue sur la cité, sur ce petit univers qui se hisse hors de la nuit. Lui qui le regarde et qui se lève aussi. Le vent l’encourage doucement, il se retourne et ouvre la portière. La voiture est froide, le matin encore plus. Mais le vent, lui à fait oublier que cela avait une habituelle solennité. Alors il démarre, allume le chauffage et entame une marche arrière pour sortir de sa place de stationnement. La buée, encore là, au rendez-vous crépusculaire, cache la vue. Une ombre féminine passe derrière comme une éclaire vermeille. Il faut attendre, avant de voir clair; patienter quelques secondes. Alors et enfin il peut filer...

Elle marche sur le trottoir d'en face, marche délicatement et étudie le passant qui se frotte la poche. Elle se dit qu'elle devrait arrêter de fumer. Mais elle n'ose aller lui supplier une cigarette. Elle saurait lui offrir du feu. Elle pourrait lui dire bonjour et même risquée de lui transmettre une bonne énergie. Il passerait une bonne journée. Mais elle ne sait pas. Estelle n'est même pas citoyenne, sa présence dans cette rue le trouble. Elle marche, sur le trottoir nébuleux et se rend compte qu'elle s'y est arrêtée pendant cinq minutes. Le fumeur est parti, elle se dirige subtilement dans la rue du parc. Elle passe derrière une voiture dont les feux de stationnement arrière sont allumés; telle une ombre; elle distingue la buée sur les vitres; et le regard amer du fumeur. Elle marche et le vent change de direction. Elle est poussée vers le parc et vers la cité; la vue, le matin...
Elle se pose délicatement sur un banc. Contemple la tour Eifel; enneigée; gracieuse, mélancolique. Elle sort de son sac un dossier rouge. Istratant, qui étais-tu? Et qui suis-je? Qui es-tu Nicolas?
Estelle prend son agenda et l'ouvre à la page du jour. Jeudi, émission Ouékoumène.
Elle respire vigoureusement, ferme les yeux. Contient sa respiration. Lève doucement la tête, doucement, très doucement, elle perçoit les pulsations de son coeur. Elle souffle, et se laisse surprendre à sourire imperceptiblement. Ses cheveux sont consacrés à une bourrasque qui les fait instantanément tournoyer, virevolter. Elle laisse sa tête se faire bercé par la brise matinale, et doucement, encore plus doucement qu'auparavant, son sourire se laisse contempler de plus belle. Un promeneur qui balade son chien mécaniquement se pose frugalement devant elle et là contemple, elle, ses cheveux, son extraordinaire sourire qui respire la liberté éolienne la plus honnête. Estelle, touche le vent, sa caresse sur son oreille droite, son coup, sa poitrine, son dos se détend; elle a les jambes brûlantes, ses chevilles lui sont agréables tant elle les sent et prend conscience de son corps. Ses mains glissées entre ses cuisses sont cuirassées par la tiédeur. Ses cheveux de temps en temps cinglent de toute leur courtoisie ses pommettes et viennent même quelquefois s’étaler contre sa joue droite. Elle respire, profondément, considère sa vie. Au dossier rouge. Elle sourit encore, elle sourit, elle aime cet instant. Le souvenir de cette ruelle; la couleur des phares de la voiture embuée; la cigarette allumée du badaud; son allure mélancolique et ses sourires éoliens.
Elle se lève, son téléphone sonne, elle répond.
Oui, Lucie. Dit-elle comme si elle savait qui était a l'autre bout du fil, avant même d’avoir répondu.
Je sais.
Oui. Dit-elle en riant.
Fou rire doux et serein.
J'arrive; fais chauffer les oeufs, je prends le pain.

Elle raccroche. Mets son portable dans son petit sac en plastique de grande surface. Elle scrute alentour. Fait demi-tour et marche vers une autre ruelle qui descend. Elle sait que sa journée sera longue; et il n'est que 6h00. Le métro ne sera pas long pour arrivé chez Lucie; sa petite Tante à la maison de zinc... Dans la rue; elle marche calmement. Au passage piéton; la voiture embuée se fige pour lui abandonner un chemin de passage. Elle tourne délicatement la tête et dévisage le fumeur.
Merci.
Elle traverse et disparaît dans la foule.

Lui, passe la première et descend la rue dans sa petite voiture embuée. Par instants, quelques bruits rythment son avancée en semant dans la rue cliquetis et suffocations mécaniques. Il s'allume alors une autre cigarette. Et son téléphone sonne.
Oui. Mal éveillé.
Je sais, l'émission est ce soir. Je sais, comment ? Ok, Estelle vous dites.
Hein hein.
D'accord; dès que j'arrive, je lui passe un coup de fil.
Il raccroche. Regarde devant lui. Un éclat de lumière lui pénètre le coeur, les yeux. Une colombe vole dans son sens et devance sa voiture en piquer. Il fixe le volatile et se dit que la journée sera longue et convenable.

À la radio; le présentateur annonce en ce petit matin brumeux la participation à Ouékoumène de la première femme non-citoyenne. À la météo ; un vent glacial et humide est attendu pour la journée…

Ouekoumene archive data copyright...

Populus Ex nihilo !




Je veux vivre !

C'est une histoire de mots piégés, tellements banals qu'on ne se rend plus compte de leur extraordinaire ambivalence.
"Peuple":
Faut-il entendre par là l'ensemble des individus qui composent le Nation ("le peuple français") ou bien, dans un sens plus restrictif, la partie la plus modeste de la population ? Pourquoi dans cette seconde acceptation le terme "peuple" a-t-il disparu au profit d'euphémismes variés ("la France d'en bas") ?
"Populaire": "quelle substance, quelle inflexion, quelle coloration l'adjectif "populaire" apporte, sous divers angles à ce qu'il qualifie ?"...
Quand on parle de "culture populaire", par exemple, que faut-il entendre: une culture issue du peuple ?
Une culture faite pour le peuple, mais pas par lui ? Ou, plus banalement, une culture largement diffusée ou partagée (synonyme de culture de masse) ?
"Populisme", enfin. Durant la dernière décennie, cette catégorie a pris une connotation négative très nette, notement en science politique où il caractérise la stratégie du Front national (appel au peuple, démagogie, charisme du chef) tout en stigmatisant ceux qui lui donnent leur voix ("vote populiste"). Il faut pourtant se rappeler que, dans l'histoire, les mouvements qualifiés de populistes étaient progressistes, et visaient à "l'émancipation sociale et politique des groupes populaires".
Faut-il y voir un retournement de tendance, les intellectuells voyant désormait moins dans le peuple une cause à défendre qu'un problème à résoudre ?

Archives Multiformats Ouékoumédia (Février 2002)

Ouékoumène, la télévision qui éclaire le peuple !
Vos droits sont nos obligations...

14.12.05

R.A.S

2079

Le mouvement Istrataniste était dans un état déplorrable.
Les membres disparaissaient peu à peu.
Irma Istratanovla n'avait plus de force pour se battre pour les non-cytoyens, elle s'éssouflait car il n'y avait plus assez de jeunes pour faire avancer les choses. Son fils, Istratant (à la mémoire de son grand-père), décidait de devenir citoyen. Irma ne savait plus quoi faire, surtout que son mouvement était maintenant conssidéré comme terroriste.

*

Istratant avanca, après une bonne demis-journée d'attente dans la file de l'administration de ressencement d'état civil.
Nom: Ventouce
Prénom:Clovis
Il précisa avoir été abandonné à la naissance par ses parents. Élevé hazardement dans les landes des Slamuits, ils désirait participé à Ouékoumène...
Le guichetièrre lui souriait en lui tendant sa fiche d'état civil. Il pouvait maintenant obtenir une demande de candidature à Ouékoumène...
Clovis Ventouce était prèsque un citoyen.


*

Clovis mis cinq ans à obtenir un numéro de participation à Ouékoumène.
Pendant ce temps, il éssaya de mettre au point un projet à très long tèrme. Il pensait à son grand-père et son combat. Tout deux avait disparut aujourd'hui et ce qui restait de l'Istratanisme n'avait rien à envier. Le mouvement était hors-la-lois.
Clovis voulais faire quelque chose. Mais il ne savait pas encore comment s'y prendre...

*

Il sortit du batiment d'administration de cytoyenneté avec son certificat de participation.
Il sortit un vieux carnet de papier et inscrivit, comme une sorte de pensée...

Ouékoumène, par ce qu'il est question de nous tous !

Il relut sa phrase, rayat quelques mots.

Ouékoumène, par ce qu'il est question de vous !

En dessou; il notait très doucement : Ouékoumène, V.3.
Il soulignat le tout, déchirat la feuille de papier et la jetta dans la rue, un peu excédé.
Il pris la dirrection du foyer d'acceuil et derière lui, un drone de netoyage urbain ramassait le bout de papier et disparut dans une trappe du batiment d'administration de cytoyenneté.

*

Loïc s'occupait de la chaîne de réparation des machines O&NET. Ces machines effectuaient les taches les plus ingrattes de la citée. Il ne savait pas pourquoi un série entière d'appareils du batiment d'administration ne fonctionnaient plus correctement. Au lieu d'agir selon leur "ordre" ou programmes interne; elle s'étaient soudainement mise à improviser. Ce qui perturba une autre série de machine et cela sur plus d'une dixaine de chaînes.
Les appareils ne faisaient plus seulement ce pourquoi il étaient programmé mais, s'entraidaient. Loiïc, écrivat sur son registre de controle, ce jour là:
R.A.S.

*

12.12.05

Propaganda!!!

2111

Clovis finaissait tout juste ses études en génie informatique. Son option, l'intelligence artificielle dans la citée et face au monde l'avait passioné au point qu'il avait bouclé son doctora avec la programmation d'un programme d'intelligence artificiel qui se vouait à supplanter les logiciel d'agendas éléctroniques.
C'est donc lors de la soirée de fin détudes qu'il rentra dans l'histoire de Ouékoumène.
A la sortie du bar des séniors, avec Jeff et Josée. Ils marchait tous les trois sur un grand boulevard Parisien. Devant une vitrine de magazin HI-FI, ils furrent captivée par l'émission de la nuit; qui proposait les éventuelles lois possibles pour les campagnes Ouékoumène à venir.
Clovis n'était pas citoyen, pas encore. Il avait obtune un permis d'études dans une grande école; due à une lois proposée pour l'integration des non-citoyens.
Derrière eux, une hyperbus projettait dans la rue le jingle d'inscription à Ouékoumène. Les trois jeunes-gens furrent captivés, tant par les éffets de lumière que sonnores.
Clovis décida ce jour là de devenir citoyen en proposant une lois conssistant à assister chaque citoyen Ouékoumène d'un assistant informatique qui lui permettrait d'être connecté en temps réel, ou qu'il soit. Il poussat plus loin encore son idée en imaginant un dispositif qui serait connecté d'une manière ou d'une autre à chaque individu et qui projetterait au deçu de lui un hologramme représentatif de son état d'esprit, à l'image des smileys. :) ou :( selon l'humeure.
Clovis avait déjà commencé son projet, et ne savait pas qu'en devenant citoyen, il deviendrait un élément important des versions à venir de Ouékoumène.

Car Ouékoumène commencait à s'auto-gérer informatiquement...

9.12.05

Nous resterons amis... chemin de misère...

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L'ultime négociation interieur est la violence. Sinon, le calme absolue.
Ce qui pouse Ouékoumène à combatre la violence est sa propre violence.
Le flux interieur est:
L'humanisme succite une forme de méchanceté préventive. Et Ouékoumène, Version 16 avait voulue changer les choses, tout comme les fondateur de Ouékoumène, Slamuit et autre Spinétas, le programme voulait s'auto mettre à jour.
Il considérait que les société du XXe sciècle se basaient sur des environements miroitant la vie sans son sens primitif:
la violence.
Le problème était que cette violence avait amenée Ouékoumène. Et le raisonement de Ouékoumène se proclamait en révolution car en opposition avec ses origines; humaines.
L'humanisme agressif était une néccéssité donc.

Gabrielle sortait de la cave et pensait au comuniqué retrouver par Clovis, son programme de recherche intelligente d'informations.
Montant les marches de zinc, chacune lui soulevait l'idée que quelque choses allait se passer. Sa maison informatisé semblait lui chuchoter quelque choses, mais elle s'accordat sur sa vieille peure de l'obscuritée et déduisit que cela n'avait pas de sens.
Même Clovis, c'était comporté de manière non ProToCoLaire. Il luis avait envoyé, dicté, projeté le message dans la cave. Comme une allarme interieur, une petite goutellette de sueure sur le front de Gabrielle lui remis les idées en place. Cette information l'avait ramener à quelque chose d'enfouie au plus proffond d'elle même.
La porte de la cuisine s'ouvrait, et encore, au plus petit coin de son être, de sa pensée, s'éveillait avec les néons l'idée d'une "panne" ? Clovis avait envoyé les méssages en même temps, et s'était tû. Normalement, il commentait, avec toute son inteligence précommandé. Mais la rien, et sur la table de la cuisine, le point de projection semblait avoir changer. La diffusion du logo de Ouékoumène semblait, comment dire, légèrement sallie. Il s'était passé quelque chose dans le réseaux. Le téléprojectophone éclaira l'écrant du point de projection.
Communication electronique dérivée...
Chargement du module d'extenssion de fuseaux horaires...
Accepter la communication ?
Dériver sur le répondeur holgramophonique ?
Proposer de rappeller dans quelques minutes ?
Que désirs tu Gabrielle ?
Clovis s'était comme réveillé d'un sursaut d'égarement.
- Qui est-ce?
- Je ne sais pas, j'ai l'impression que c'est un correspondant caché.
- Essai de trouver son adresse IP. Et simmultanément, dérive ses paquets de réception pour qu'il ne se doute de rien. L'oppération devrait te prendre quelquues seconde. Ensuite, définit un chemin pour mon adresse IP; ce qui permettrat d'avoir l'information que je veux. Qui est-ce?
- En cours d'execussion de commande...
- Je ne sais vraiment pas, j'ai l'impression que c'est un correspondant caché.
- Bon, laisse tombé et réponde, je prend la communication.
Gabrielle n'aimait pas les ordinateur. Dès qu'elle le pouvait, elle les forcaient à se laissés commander plutôt que de leurs laisser l'initiative. Mais elle utilisait Clovis depuis déja quelques années et elle se demandait comment serait la vie sans assistant personelle.
- Allo ?
- Bonjour, Gabrielle Crianthias ?
- Heu, oui, plutôt Criantès. Qui êtes vous.
- Excusez-moi, je n'ai pas beaucoup de temps et laisser moi vous dire quelque chose. Ne coupez pas s'il vous plais.
Gabrielle se souvenait qu'elle avait étée perturbé dans l'escalier de la cave et se dit que l'odeur du zinc l'avait certainement enquise à une sorte d'engoise.
- Oui, mais, que puis-je faire pour vous ? Je ne comprend pas, je n'ai pas de temps non-plus...
- Bien, le sol de votre immeuble vas trembler ce soir. Très bientôt. Vous DEVEZ sortir le plus calmement et le plus tôt possible. Nous devons vous informer, notre assistant personel à détécter une corruption dans le systeme de commande du niveaux hydrolique des fondations de votre immeuble. Le temps presse et nous somme à coup sure que l'immeuble risque de subir quelques défformation dans sa stucture, et dans son programme de gestion des nanostructures. Je travail à la commission de programmation des envireonements énergétiques et faites moi confiance. Un équipe de soutient est au dehors de votre batiment.
- Ah bon, mais, ok, je sort. Et elle sortit rapidement.
Gabrielle rentrait dans l'assensseure et l'émission du soir était visionnable sur le miroir réfractovisuel. Ouékoumène avait aujourd'hui amener 956 terroriste hors des limites de la citée. Gabrielle se demandait à tout cela tenait. Elle ne suivait plus l'émission obligatoire depuis déjà quelques jours et s'était enffermée dans la cave, senssée être coupée du monde. Senssée être coupée des resaux...
Lorsque la porte de l'assensceure s'ouvrit, le miroir réfractovisuel projetat dans le hall d'entrée la continuitée de l'émission qui suivait le regard de Gabrielle sur les parois de l'immeuble. Ouékoumène avait une stratégie, aprenait-on ! pour faire sortir les non-citoyen de la cité.
Arrivée devant l'immeuble, elle découvrit se trois co-habitants et leurs transmit un sourir cordiale avec son assistant personelle qui projettait continuellement au dessu d'elle un smilley représentatif de ce qu'elle voulais communiquer.
Le "voisins" regardait dans sa direction. A ce môment, elle se dit que le zinc avait peut-être une odeure au final. Le petite peure revint doucement. L'immeuble disparut.
Sur l'espace atribué au batiment, un écran éléctrostatique tronait avec le logo tridimentionelle. Dans les immeuble voisin, des currieux furretaient de craintif regard vers la scène intrigante.
Rien.
Puis.

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L'ultime négociation interieur est la violence. Sinon, le calme absolue.
Ce qui pouse Ouékoumène à combatre la violence est sa propre violence.

Le message fût lu par Clovis. Seulement, sa voix avait changée, maintenant les armoniques métaliques les plus violentes firrents vibrer le coeur de Gabrielle. Elle tomba par-terre. Et elle se souvenait de l'odeur du zinc, de la voix métalique, de l'obscuritée dans la cave. Losrqu'elle se réveillait, deux hommes était face à elle. Ils étaient habillés de blanc. Elle était nue, sous une robe blanche, dans un lit dont le draps verts, réfléchissaient la lumière d'un projecteur.

-Que se passe-t-il ?
Tam ta da tin mmmmm.... Oékoum..... Vote...z.....
-Elle délire. Bon, tu as déjà vu ça toi?
-Non.
-Mais c'est fou. Je crois qu'il faudrait qu'on en parle a quelqu'un.
-Non, tais toi. C'est la première survivante à une attaque micro-atomique non humainement destructrive.
-Et alors?
-Et bien, nigo, si tu avait bien revu tes cours; tu saurais ce que c'est.
-Je sais ce que c'est!
-Non!
-Mais si.
-On ne survit pas à une attaque micro-atomique non humainement destructive.
-Ah bon?
La lumière s'éteignat.

- Estelle? Estelle? Estèèlle?
Dans la tête de Gabrielle, la voix de Clovis lui chuchotait se nom.
Elle se santait seule, à nouveaux, comme dans la cave. L'odeur de zinc était là. Elle n'arrivait pas à reprendre consience et le savait. Lorsqu'elle ouvrit de nouveau les yeux, les deux homme étatient toujour là, eux aussi.
- Quoi? Qu'est-ce qu'il y a? demandait Gabrielle. Elle avait peure.
-Ne vous inquiétez pas, ça va aller. Accrochez vous.
La lumière s'étaignat.

_ Estelle!
LA voix métallique était là. PArtout, en elle.
Et elle ouvrit les yeux. Ouékoumène se projettait devant les yeux de sa voisine de chambre.
Ouékoumène comptait maintenant 16956 terroristes arrêtés. Avant la fin de la décénie; Ouékoumène devait atteindre la limite des 20 000. Gabrielle ne comprenait plus Ouékoumène.
-Mais comment pouvez-vous regardez ça? Dit-elle à sa voisine.
-C'est obligatoire. Vous êtes folle de dire ça. Regardez, nous allons voter dans dix minutes.
-Non merci, je suis en convalescence. Nous ne somme tout de même pas obligés de vottez? ici!
-Heu non, mais bon, c'est normale après tout.
-Ah bon.

La lumière s'étaignat.
Et oui, peuple Ouékoumène, Citoyens Ouékoumène....
Gabrielle se sentait...
@

Fin de la transmission.